Dernière mise à jour à 10h36 le 23/07
Les affrontements entre groupes armés à Kidal (nord du Mali) qui se poursuivaient vendredi, constituent "une menace grave pour la mise en œuvre de l'accord de paix", affirme le gouvernement malien.
Dans un communiqué publié ce vendredi, le gouvernement a ajouté que ces affrontements qui opposent des groupes armés signataires de l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali, menace la mise en place rapide des autorités intérimaires qui contribueraient à la normalisation et à la sécurisation des populations dans les zones concernées.
En conséquence, ajoute le texte, le gouvernement demande aux deux parties de "faire preuve de retenue et d'arrêter les hostilités dans l'intérêt supérieur des populations".
Les protagonistes se rejettent la responsabilité des affrontements. L'un d'eux, la Plateforme (pro-gouvernementale), accuse la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA, ex-rebelle) d'avoir "ouvert gratuitement le feu sur des éléments de la Plateforme qui rentraient paisiblement chez eux à Kidal".
De son côté, la CMA "condamne vigoureusement la violation du cessez-le-feu" par le GATIA, un mouvement membre de la Plateforme, et "renouvelle sa disponibilité au dialogue et au règlement pacifique de toute forme de différends".
Pour sa part, la Plateforme, prenant acte aussi de l'appel lancé par les autorités du Mali et la Minusma (mission de paix de l'ONU), "réitère sa disponibilité à régler tous les différends par le dialogue" et "son engagement indéfectible à respecter l'accord pour la paix et la réconciliation au Mali".