La police ghanéenne annonce qu'elle ne tolèrera pas les infractions à la sécurité

L'administration de police du Ghana a mis en garde jeudi qu'elle ne tolèrerait pas les infractions à la paix civile, à l'approche de la déclaration des résultats de l'élection présidentielle dans ce pays.

Cette annonce fait suite aux affirmations contradictoires des deux principaux partis politiques, le Nouveau congrès démocratique (NDC), au pouvoir, et le Nouveau parti patriotique (NPP), qui ont tous deux revendiqué la victoire lors des élections générales de mercredi.

La tension monte progressivement dans ce pays d'Afrique de l'Ouest qui attend que la Commission électorale (CE) annonce les résultats de l'élection présidentielle.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à Accra, le directeur général des opérations du Service de police du Ghana, Christian Tetteh Yohuno, a exprimé son inquiétude sur la tension manifeste dans le pays. Il a demandé aux partis politiques de garder le calme et d'attendre la déclaration des résultats par la CE.

"Il est malheureux que les deux grands partis se livrent à cette pratique et à ce stade je les appelle à être patients car nous attendons tous que la CE déclare qui a remporté les élections présidentielles", a déclaré M. Yohuno.

Le Directeur général a également déclaré que l'administration policière surveillait la situation sur le terrain et qu'elle protègerait les vies et les biens matériels.

"La police surveille de près la situation afin d'éviter toute escalade. La police fera tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les vies et les biens", a déclaré M. Yohuno.

Les Ghanéens ont voté mercredi pour élire les députés au Parlement et le président du pays, et la commission électorale a 72 heures pour déclarer le vainqueur de la présidentielle.