Dernière mise à jour à 09h00 le 23/12
Le Service de police sud-africain (SAPS) a condamné une manifestation violente devant l'ambassade de la République démocratique du Congo (RDC), la qualifiant d'"illégale".
"Nous avons toujours respecté le droit à la protestation pacifique, mais ces protestations doivent être approuvées par les autorités auparavant et les organisateurs doivent reconnaître que les responsabilités accompagnent les droits", a déclaré le général Khomotso Phahlane, commissaire national par intérim du SAPS.
Il faisait allusion à une manifestation tenue mardi devant l'ambassade de la RDC à Pretoria.
Mardi midi, deux autobus sont arrivés devant l'ambassade de la RDC, transportant environ 250 personnes. La protestation s'est révélée violente car des pierres ont été jetées à l'immeuble de l'ambassade et aux membres du SAPS. Un policier a été désarmé par les manifestants lors de cet incident. Son arme à feu volée a été récupérée plus tard.
Les fenêtres et la porte de devant de l'ambassade ont été endommagées lorsque les manifestants ont essayé d'entrer à l'ambassade.
La police a dispersé la foule et a arrêté neuf personnes sur diverses accusations, y compris les dommages malveillants à la propriété et la violence publique, selon M. Phahlane.
La manifestation a été organisée en solidarité avec les manifestations généralisées en RDC pour exiger la démission du président Joseph Kabila après l'expiration de son mandat.
M. Phahlane a indiqué que la manifestation devant l'ambassade de la RDC à Pretoria n'a pas été autorisée et que les gens qui se sont réunis illégalement ont tenté d'accéder à l'ambassade avec l'intention apparente de l'incendier.
"La foule a été violente, a causé des dommages à la propriété, a tenté d'assiéger une ambassade sous notre protection et a désarmé un agent de police, volant son arme à feu pendant le chaos. Cela ne peut jamais être toléré et le SAPS condamne fermement ce comportement", a-t-il martelé.
Les membres du SAPS resteront en service et demanderont à tous vivant en Afrique du Sud, des citoyens et des visiteurs, de respecter les lois de ce pays, a déclaré M. Phahlane.