Dernière mise à jour à 08h52 le 13/07
La police zimbabwéenne a utilisé mercredi du gaz lacrymogène et des canons d'eau pour dissiper une manifestation des jeunes de l'opposition MDC-T dans la capitale Harare.
Les jeunes sont descendus dans la rue pour exiger des réformes électorales et une augmentation des centres d'inscription des électeurs à Harare et à Bulawayo.
Le Zimbabwe tiendra des élections générales l'année prochaine. La Commission électorale du Zimbabwe (CEZ) a récemment annoncé qu'elle mettrait en place 9.663 centres d'inscription des électeurs à travers le pays avec Harare et Bulawayo obtenant un total de 1.100 centres, un nombre que l'opposition considère trop petit.
L'opposition a affirmé que ce chiffre est inférieur à celui des élections précédentes et a allégué que la CEZ a distribué plus de centres d'inscription dans les zones où le ZANU-PF au pouvoir bénéficie d'un soutien plus important.
La CEZ a déclaré que l'inscription des électeurs devait commencer bientôt.
Selon l'agence de presse officielle New Ziana, il y avait une forte présence policière dans le centre-ville pendant toute la journée alors que la plupart des entreprises situées près du siège du MDC-T au centre d'Harare étaient fermées.
La présidente de la CEZ, Rita Makarau, a indiqué lundi que le corps électoral n'était pas préoccupé par les manifestations et a appelé au dialogue sur la question.
"S'ils pensent pouvoir obtenir des réponses dans les rues, ils sont libres de le faire", a fait savoir Mme Makarau.
La CEZ a entamé le processus d'acquisition des kits d'inscription biométriques pour électeurs, qui seront utilisés au Zimbabwe pour la première fois.
L'organe électoral prévoit d'organiser l'inscription des électeurs pendant deux mois et demi, et prévoit enregistrer jusqu'à 7 millions d'électeurs, contre 6,8 millions d'électeurs lors de l'élection précédente en 2013.
Les électeurs potentiels auraient besoin d'un document d'identification et d'une preuve de résidence.