Dernière mise à jour à 09h10 le 17/08
Des éleveurs de Glo, une localité de la région camerounaise de l'Extrême-Nord, ont libéré mardi un nouveau-né et sa mère, femme d'un membre présumé de Boko Haram, au terme d'une course-poursuite contre des individus armés soupçonnés d'être affiliés à la secte islamiste. Ceux-ci avait mené la veille un raid contre cette localité proche de la frontière nigériane.
Quelques heures après cette attaque qui avait les pillards emporter une grande partie de leur bétail, des bœufs et des chèvres, les habitants de la petite contrée, des Arabes Choas, ont pris des fusils de fabrication artisanale et des flèches avant de se lancer aux trousses des assaillants.
L'opération a permis de repérer les traces des combattants présumés de Boko Haram et le bétail dans une brousse de la région. Un accrochage s'est ensuivi, faisant trois morts dans les rangs des islamistes présumés, a-t-on rapporté à Xinhua de source communautaire.
Lors de ces affrontements, les éleveurs ont aussi récupéré un stock d'armes de guerre comprenant trois Kalachnikov, a précisé un membre des Comités de vigilance, ces groupes d'autodéfense créés par les populations des villes et villages affectés par les activités terroristes de Boko Haram dans l'Extrême-Nord, en appui de l'offensive menée par les forces de sécurité camerounaises.
Autre fait marquant, la libération d'un nouveau-né et sa mère, enlevée et mariée de force à l'un des combattants présumés de la secte islamiste nigériane, a-t-on également appris.