Dernière mise à jour à 09h28 le 15/09
Le président camerounais Paul Biya a quitté la capitale Yaoundé jeudi à destination de New York aux Etats-Unis où il prendra part aux travaux de la 72ème Assemblée générale des Nations unies (ONU) ouverts ce mardi, annonce un communiqué officiel.
Le document ne donne pourtant pas de détails de cette participation, qui survient dans un contexte de crise sécuritaire et des tensions sociopolitiques dans le pays.
Depuis novembre 2016, le Cameroun est secoué par des tensions persistantes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où une double grève d'enseignants et d'avocats s'était muée en manifestations de revendications politiques violentes qui peinent à être résorbées, en dépit d'une série de mesures d'apaisement prises par les autorités.
Dans le même temps, des localités de la région de l'Extrême-Nord continuent d'être cible des attaques de la secte islamiste Boko Haram depuis 2014, tandis qu'à l'Est et l'Adamaoua, l'insécurité due à la crise en République centrafricaine (RCA) voisine peine aussi à être maîtrisée.
Ces sujets figureraient parmi les dossiers qui seront évoqués par le président Paul Biya lors de la 72ème Assemblée générale de l'ONU dont l'ordre du jour comporte trois réunions de haut niveau, une sur la prévention et des atteintes sexuelles, une autre pour la Journée internationale pour l'élimination totale des armes nucléaires et la dernière consacrée à l'évaluation du Plan d'action mondial de l'ONU pour la lutte contre la traite des personnes.
Cette participation illustre la coopération étroite que le Cameroun entretient avec l'organisation mondiale, qui a joué un rôle clé dans la résolution de l'affaire Bakassi liée au conflit frontalier ayant opposé le Cameroun et le Nigeria.