Dernière mise à jour à 10h58 le 16/09
Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a rejeté mercredi des allégations selon lesquelles son programme de transformation économique radicale n'est qu'un "nom de code pour vol".
Cela intervient après que le milliardaire sud-africain Johann Rupert a accusé l'ANC d'essayer de piller l'État par une transformation économique radicale.
La déclaration de M. Rupert "est malhonnête et extrêmement opportuniste, surtout lors qu'elle provient d'un bénéficiaire des politiques d'exclusion de l'apartheid comme M. Rupert", a déclaré l'ANC.
L'"attitude arrogante" de M. Rupert fait partie des sections privilégiées de la société qui menacent l'idée même d'une Afrique du Sud non raciale, non sexiste, démocratique et prospère, a affirmé l'ANC dans un communiqué.
"Nous condamnons cette attitude arrogante envers la majorité des Sud-Africains qui ont un intérêt actif et sont les moteurs du changement envisagé par une transformation économique radicale", a déclaré le porte-parole national de l'ANC, Zizi Kodwa.
L'ANC définit la transformation économique radicale comme la recherche de changements fondamentaux dans la structure, les systèmes, les institutions et les modes de propriété, de gestion et de contrôle de l'économie en faveur de tous les Sud-Africains, en particulier les pauvres, dont la majorité sont des Africains et des femmes.
Le parti a essayé de changer structurellement les caractéristiques fondamentales de l'économie politique de l'Afrique du Sud et de démanteler une structure économique qui continue de perpétuer les inégalités et les tendances monopolistiques en faveur des Blancs.
L'accumulation de capital par une minorité blanche a entraîné un piège systémique de la concentration excessive d'actifs économiques dans les mains des Blancs et une exclusion systématique des générations successives de personnes noires de moyens de subsistance économiques durables, a noté M. Kodwa.
L'ANC continuera sans faire des excuses à diriger le peuple sud-africain vers l'amélioration du bien-être collectif des Sud-Africains et ne sera pas dissuadé par des opposants tels que M. Rupert, a souligné M. Kodwa.
"Nous allons plutôt redoubler d'efforts pour effectuer les changements nécessaires afin de faire face aux trois défis de la pauvreté, du chômage et de l'inégalité", a-t-il poursuivi.
Cependant, M. Kodwa a déclaré que l'ANC veillera à ce que la transformation économique radicale soit effectuée d'une manière qui est compatible avec les objectifs énoncés et dans les limites de la loi.
"En ce qui le concerne, M. Rupert serait bien avisé de renoncer à des déclarations désobligeantes et infondées basées sur son penchant inné de préserver le privilège et la prospérité a quelques personnes", a affirmé M. Kodwa.
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