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Soudan du Sud: les parties au gouvernement conviennent d'une procédure de consultations unifiée

Xinhua | 12.10.2017 08h44

Un haut responsable sud-soudanais a déclaré mercredi que les différentes parties qui composent le gouvernement de transition d'unité nationale (TGoNU) avaient convenu d'organiser des consultations communes lors du processus prochain de redynamisation de l'accord de paix sous l'égide de l'Autorité intergouvernementale de développement (IGAD), organe régional.

"Nous avons déjà reçu la lettre de l'IGAD concernant la revitalisation et sans préjudice pour les autres parties à consulter, nous avons convenu d'être consultés en tant que TGoNU", a déclaré à Juba, capitale du pays, Michael Makuei, le ministre sud-soudanais de l'Information.

Ces propos font suite à un appel précédent de Dhieu Mathok, un responsable de la faction du Mouvement populaire de libération du Soudan - En Opposition (MPLS-IO) dirigée par le premier vice-président Taban Deng Gai, à organiser des consultations unifiées au lieu de joindre chaque individu séparément.

Le gouvernement (TGoNU) doit être consulté automatiquement de manière collective et non individuelle. "Nous ne négocions pas l'accord de paix, nous relançons l'accord de paix et le TGoNU est un mécanisme important pour la mise en œuvre de cet accord de paix", a dit M. Mathok auparavant.

Le Forum de haut niveau sur la relance du processus de paix, qui doit avoir lieu du 13 au 17 octobre à Juba, a été créé en juin afin de redonner vie à l'accord de paix mis à mal par la reprise des combats en juillet de l'an dernier, en incluant la faction principale de l'APLS-IO, dirigée par l'ex-premier-vice-président Riek Machar, ainsi que les autres groupes armés nouvellement formés.

Par ailleurs, la direction du MPLS - ex-prisonniers politiques (MPLS-FD), menée par Pagan Amum, a annoncé qu'ils étaient favorables à des consultations séparées bien qu'ils aient deux membres au sein du gouvernement TGoNU.

Le Soudan du Sud a plongé dans les violences en décembre 2013 suite à un litige politique entre le président Kiir et son ex-vice-président Riek Machar, qui a déclenché des combats entre les forces loyales à M. Kiir, principalement d'ethnie dinka, et celles loyales à M. Machar, appartenant essentiellement à l'ethnie nuer.

Un accord de paix conclu en 2015 pour mettre fin aux violences a été une nouvelle fois enfreint en juillet 2016 quand les factions rivales ont repris les combats dans la capitale, contraignant le dirigeant rebelle Machar à fuir en exil.

Ce conflit a fait des dizaines de milliers de morts et des millions de déplacés dans la population sud-soudanaise.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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