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Une conférence internationale préconise l'établissement d'une plateforme contre l'insécurité en Afrique de l'Ouest

Xinhua | 16.10.2017 08h36

La mise en place d'une plateforme pour faire face à la situation sécuritaire au Sahel et en Afrique de l'Ouest a été la principale recommandation adoptée samedi à l'issue d'une conférence internationale à Bamako.

Cette plateforme sera chargée d'établir un plan d'action pour faire face à la situation sécuritaire dans les zones concernées et un comité de suivi associant l'Union Africaine et les Nations unies sera également mis en place, précise la "Déclaration de Bamako" qui a sanctionné cette conférence sur la situation sécuritaire dans le Sahel et en Afrique de l'ouest (du 12 au 14 octobre).

Au cours de la rencontre organisée par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en collaboration avec l'Union Africaine (UA) et les Nations unies, les participants ont procédé à "une évaluation globale" de la situation sécuritaire dans le Sahel et en Afrique de l'ouest.

Ils ont déterminé, selon le document final, "les voies et moyens d'intervention les plus aptes à assurer une neutralisation optimale des organisations criminelles dans l'espace sahélo-saharien et leur expansion en Afrique de l'ouest".

Les participants (des ministres des Affaires étrangères, des responsables et experts des forces armées et de sécurité de la CEDEAO, de la mission de l'ONU au Mali, de l'opération française Barkhane, du G5 Sahel) ont également mis l'accent sur la nécessité de "développer une synergie" entre les Etats et les institutions du Sahel, d'une part, et ceux de l'Afrique centrale et du Maghreb, d'autre part.

"La Communauté internationale doit assurer un soutien prévisible et durable à l'opérationnalisation effective et au déploiement de la Force conjointe du G5 Sahel", a souhaité Ibrahim Boubacar Kéita, chef de l'Etat malien et président en exercice du G5 Sahel, à l'ouverture des travaux. Le G5 sahel regroupe le Burkina, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.

"La lutte contre le terrorisme ne doit pas se limiter aux solutions militaires et sécuritaires", a pour sa part rappelé le représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies au Mali et chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, à la cérémonie de clôture de la conférence.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Guangqi CUI)
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