Réunion des chefs d'Etat du Congo, de la RDC et de l'Angola à Brazzaville

Les présidents Denis SassouNguesso du Congo, Joseph Kabila de la République démocratique du Congo (RDC) et Joao Lorenço d'Angola ont tenu un sommet tripartite samedi à Brazzaville, pour discuter notamment des dossiers régionaux et internationaux.

Cette rencontre s'inscrit dans le cadre des consultations régulières de la Troïka de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) avec les Etats membres sur des questions d'intérêt commun, en application des conclusions du dernier sommet de la CIRGL, tenu en septembre dernier dans la capitale congolaise, renseigne un communiqué de presse de la rencontre.

"Les chefs d'Etat ont évoqué l'évolution des situations en République Centrafricaine (RCA), au Soudan du Sud, au Burundi, au Kenya, en République du Congo et en RDC", indique le même communiqué. Ils "se sont félicités de l'aboutissement du processus électoral au Kenya et ont appelé les acteurs politiques de ce pays à privilégier le dialogue en vue d'apaiser les tensions observées pendant et après le processus électoral".

Les trois chefs d'Etat ont également déploré la persistance des violences en RCA et réitéré leur appel à la communauté internationale d'apporter "un soutien plus ferme au processus de stabilisation et de réconciliation nationale". Ils se sont réjouis de la publication du calendrier électoral en RDC qui constitue, selon eux, une avancée majeure dans la mise en œuvre de l'accord du 31 décembre 2016.

Concernant la République du Congo, les chefs d'Etat se sont félicités de l'apaisement observé dans le département du Pool tout en encourageant les autorités congolaises à consolider les acquis de la paix dans cette région située au sud du pays.

Après avoir condamné l'attaque meurtrière perpétrée à Beni en RDC contre un contingent de la MONUSCO, ils ont réitéré l'appel lancé à la communauté internationale lors du sommet de la CIRGL à Brazzaville, pour "qualifier la LRA ainsi que les ADF, de groupements terroristes" et "les traiter comme tels".

Abordant le volet international, "les chefs d'Etat ont salué la tenue à Abidjan du 5ème sommet Union africaine-Union européenne qui a permis d'aborder la question préoccupante de la migration clandestine, à l'origine de nombreux drames en Libye et en méditerranée, notamment. Ils ont réitéré la nécessité de trouver une solution durable à ce grave problème, en partenariat avec toutes les parties prenantes".