Dernière mise à jour à 09h10 le 10/01
En centrafrique, les assaillants ayant abattu le magistrat Modeste-Martineau Bria le 16 novembre 2013, l'année en pleine crise suite à la chute de l'ancien président Bozizé, ont été condamnés dans une procédure de contumace, à la peine de travaux forcés à perpétuité et qu'un mandat d'amener soit délivré en leur encontre, a appris Xinhua mardi auprès du président de la deuxième journée de la session criminelle de 2018, Pamphile Oradimo.
Les accusés dans cette procédure sont Junior-Bienvenu Mbolowane, identifié comme ayant abattu à bout portant M. Bria de deux balles, et son chef hiérarchique venu le récupérer à bord de son pick-up de commandement après le forfait, Oumar Saïd Malam, prétendu général de la Séléka au moment des faits.
Le procureur général, Eric Didier Tambo, a présenté les accusés comme étant des pisteurs dans les parcs du nord de la République centrafricaine (RCA) et neveux du chef rebelle Michel Djotodja Am Non Droko, qui a reversé le pouvoir de François Bozizé en mars 2013. En conséquence, les accusés avaient une connaissance poussée du maniement des armes et bénéficiaient de la protection de leur oncle au pouvoir de la Séléka.
Le 16 novembre 2013, M. Bria, alors Directeur général des services judiciaires depuis 2011, prenait un pot dans un cabaret à Bangui, où il a été suivi puis abattu par des rebelles de la Séléka au moment où il s'apprêtait à quitter les lieux. Son assassinat a provoqué la colère des magistrats et avocats, qui avaient organisé une marche de protestation trois jours plus tard.
Au moment des faits, M. Bria était point focal de la Cour pénale Internationale (CPI), et les Séléka craignaient qu'il rende compte de leurs forfaits à cette juridiction internationale. Les avocats et le procureur général ont beaucoup insisté sur la disparition de téléphone portable de la victime, ainsi que son cartable.
A la barre, les juges ont reconnu qu'à l'époque des faits, il était impossible de diligenter une enquête comme il se doit, d'où une carence d'éléments versés au dossier.
Aux dernières nouvelles, l'accusé Mbolowane aurait été tué dans l'uns des multiples affrontements dont il est acteur tandis que M. Malam, lui, s'est retranché, peu après l'assassinat du magistrat à Bria, dans la ville centrafricaine de Bria (centre-nord-est) où il vit de la perception des taxes sur le café et les bétails sur les barrières illégales que lui et ses compares ont érigées.
La session criminelle de la cour d'appel de Bangui ouverte le 8 janvier prendra fin le 8 février. Des affaires aussi bruyantes comme les poursuites contre Edouard-Patrice Ngaïssona, actuel président de la Fédération centrafricaine de football et autrefois coordonateur des anti-balaka, et Abdoulaye Hissène, chef d'une aile du Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC), tous deux non encore arrêtés, sont très attendues.
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