Dernière mise à jour à 09h07 le 14/06
L'ensemble des partenaires techniques et financiers de la République centrafricaine (RCA) ont réaffirmé leur engagement ce mercredi lors d'une réunion du conseil d'orientation à accompagner les autorités nationales à régler l'épineux problème de la sécurité, a appris Xinhua mercredi d'une source proche de la Présidence de la République.
Cette réunion, personnellement présidée par le chef de l'Etat Faustin-Archange Touadéra, est axée sur la ville centrafricaine de Bambari (centre), en proie depuis mai dernier aux troubles sciemment entretenus par les groupes rebelles de l'Union pour la paix en Centrafrique (UPC) d'Ali Darrassa.
Faisant une petite mise au point au sortir de cette réunion de l'organe suprême du Plan national de relèvement et de consolidation de la paix pour la République centrafricaine (RCPCA), le secrétaire général permanent de cette structure, Nicolas Nganzé Doukou, a mis un accent particulier sur la remobilisation de tous les partenaires à accompagner la République centrafricaine dans le processus de son relèvement.
Les appuis proposés par les partenaires, selon M. Nganzé Doukou, iront dans le secteur de la défense et de la sécurité, de la relance économique et bien d'autres domaines.
Les principales promesses sont venues, d'après Nganzé Doukou, des partenaires tels les Nations Unies, l'Union européenne, l'Union africaine, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international.
D'après certaines indiscrétions, malgré la crise sécuritaire partout sur le territoire centrafricain, Bambari avait été choisi pour servir de ville pilote sans armes et sans groupe armé. Raison pour laquelle, en février 2017, le gouvernement et la mission onusienne en Centrafrique avaient intimé l'ordre à Ali Dartassa, de quitter le ville, lui et ses hommes.
Malheureusement, profitant d'un incident au mois de mai dernier, Ali Darrassa et ses hommes ont réinvesti la ville, tuant et pillant à leur guise. Après un bilan fait par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le siège de huit ongs humanitaires ont été vandalisées, les administrations aussi. Ce qui serait en train de susciter le doute dans l'esprit des partenaires, qui se sont investis afin de réhabiliter de nombreuses infrastructures.
Avec l'attaque d'un convoi des Forces armés centrafricaine dimanche dernier à Bambari, les militaires qui, en réalité faisaient mouvement vers la ville centrafricaine de Bangassou (sud-est), ont décidé de stationner à Bambari.
D'après un plan du gouvernement, Bambari a été choisi pour la célébration, cette année, de la journée mondiale de l'alimentation. D'où l'accentuation des efforts de stabilisation de la ville.