Dernière mise à jour à 09h38 le 18/07
La Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) a averti mardi les partis politiques et les autres parties prenantes qu'ils devaient cesser de perturber le processus électoral sous peine d'être réprimés par la loi.
La présidente de la ZEC Priscilla Chigumba a déclaré dans un communiqué que son organe avait assisté à plusieurs incidents dans lesquels des individus ont tenté de déstabiliser le processus de vote par correspondance au prétexte d'une demande de transparence.
Elle a cité un incident dans la ville de Zvishavane, dans la province des Midlands (centre), où des membres du parti MDC Alliance auraient empêché la distribution d'enveloppes de vote par correspondance à 78 demandeurs qui étaient censés exercer leur devoir électoral.
Mme Chigumba a déclaré que l'affaire avait été rapportée à la police pour qu'elle mène l'enquête et que ceux dont les bulletins n'avaient pas été traités dans les délais définis par la loi devraient voter selon le processus ordinaire le 30 juillet.
Aux termes de la loi électorale, le fait d'interrompre volontairement, de faire obstruction ou de perturber tout processus électoral constitue une infraction, a-t-elle affirmé.
"Toute autre interruption par un parti ou une partie prenante pourra forcer la commission à invoquer cette disposition contre ceux qui y contreviendraient", a averti Mme Chigumba.
La présidente de la ZEC a réitéré que le Code de conduite électoral, qui contraint les partis politiques, les candidats et les autres parties prenantes, interdit l'annonce des résultats d'une élection avant qu'ils n'aient été officiellement déclarés par un responsable électoral.
Nelson Chamisa de la MDC Alliance a récemment déclaré qu'il annoncerait les résultats de l'élection avant la ZEC afin que l'électorat puisse comparer les chiffres donnés.