Dernière mise à jour à 14h09 le 27/07
Le Parlement burkinabè a voté jeudi une loi obligeant désormais les députés à déclarer leurs biens avant leur prise de service, a-t-on appris jeudi du ministère en charge de la Justice.
Le projet de loi portant modification de la loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso a été voté jeudi par les députés, a indiqué le ministère en charge de la Justice.
Le ministre de la Justice, Bessolé René Bagoro, a souligné le bien fondé de l'obligation de déclaration de biens de l'ensemble des députés, qui non seulement peuvent disposer d'un pouvoir d'influence mais surtout doivent donner l'exemple.
Cette nouvelle loi maintient d'une part la déclaration certifiée exacte et sincère au greffe du Conseil constitutionnel pour les personnalités relevant du pouvoir exécutif et du parlement et en instituant d'autre part la déclaration en ligne sur le site de l'institution en charge de la lutte contre la corruption pour tous les autres assujettis.
Un rapport du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), consulté par Xinhua, révèle une hausse de la perception de la corruption par rapport à l'année 2016 au Burkina Faso.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré avait promis lors de la campagne électorale de 2015 de lutter contre la corruption qui entrave la bonne marche de l'économie nationale de ce pays d'Afrique de l'ouest.