Dernière mise à jour à 16h56 le 27/07
Une enseignante de chinois donne une leçon de mandarin à des élèves de Kensington Wade, à l'ouest de Londres. (Photo fournie à chinadaily.com.cn) |
Au Royaume-Uni, les parents manifestent de plus en plus d'intérêt pour l'apprentissage du chinois –plus précisément le mandarin- par leurs enfants à l'école, en avance sur d'autres options linguistiques plus courantes.
En effet, selon un sondage mené auprès de 2 200 parents par la société de construction écologique Modular Classrooms, 30% d'entre eux ont déclaré qu'ils aimeraient que leurs enfants apprennent à parler chinois, « peut-être du fait de la puissance économique croissante de l'Orient ».
Le sondage a également révélé que 36% des répondants souhaitent que leurs jeunes apprennent à parler espagnol, suivi du français avec 18%, puis de l'allemand avec 10%, tandis que 6% des parents optent pour le russe.
Les parents de l'Est de l'Angleterre sont les plus intéressés par le fait que leurs enfants apprennent le chinois, suivis de près par ceux du Grand Londres.
« Peut-être que du fait que Londres est une plaque tournante du commerce international, les Londoniens sont capables de voir dans quelle direction se dirige l'industrie et de réaliser l'importance du chinois comme deuxième langue », a déclaré un porte-parole de Modular Classrooms.
Le mandarin étant la langue de la deuxième plus grande économie du monde, de nombreuses entreprises britanniques estiment de plus en plus que des employés qui parlent la langue seront particulièrement utiles dans le monde des affaires.
En avril, des recherches menées par le British Council ont montré que 28% des entreprises britanniques pensent que parler le mandarin donnera aux étudiants un avantage significatif dans leur carrière.
Parmi les personnes interrogées, 69% ont estimé que des compétences en mandarin, en particulier la capacité de parler la langue, seront importantes pour les affaires et l'économie britanniques dans le futur.
Cette enquête a été commandée par le programme Mandarin Excellence, une initiative financée par le ministère britannique de l'Education et soutenue par l'Institute of Education de l'University College de Londres, en partenariat avec le British Council qui vise à amener au moins 5 000 élèves sur la voie de la maîtrise du mandarin d'ici 2020.
Mark Herbert, directeur des programmes scolaires au British Council, a quant à lui déclaré que « Toute personne au Royaume-Uni qui apprend le mandarin établit un autre lien entre nous et la Chine, renforçant la compréhension mutuelle et la confiance entre nos deux pays –c'est le fondement absolu des affaires, du commerce et de la prospérité pour les deux nations dans le futur ».