Dernière mise à jour à 10h59 le 22/09
La Banque mondiale (BM) vient d'accorder 60 millions de dollars au gouvernement guinéen dans le cadre d'un appui budgétaire au titre de l'exercice 2018, selon une note d'information du ministère de l'Economie et des Finances publiée jeudi.
L'annonce de cet appui financier a été faite par Lars Christian Moller, directeur sectoriel Afrique occidentale, qui conduit présentement une délégation du département macroéconomie et gestion budgétaire de la Banque mondiale pour un séjour de travail en Guinée.
Selon les autorités guinéennes, c'est grâce aux efforts de réformes macroéconomiques et monétaires consentis par le pays, assortis du respect des engagements pris, que le conseil d'administration de la Banque mondiale a récemment approuvé ledit appui à la Guinée.
Cité par la note d'information, M. Moller a présenté une matrice de réformes en vue du prochain appui budgétaire en faveur du pays d'Afrique de l'Ouest.
Cette matrice de réformes, qui s'inspire du Plan national de développement économique et social 2016-2020 (PNDES), est axée sur la promotion de la productivité et de la croissance des investissements dans le secteur agricole, sur l'amélioration de la performance des services d'électricité et sur le renforcement de la prestation de services dans les communautés rurales.
Ainsi, le ministre de l'Economie et des Finances, Mamadi Camara, a estimé que l'appui budgétaire accordé à la Guinée par la BM résulte de la mise en œuvre de toutes les reformes demandées dans le cadre du programme de facilitation élargie des crédits.
Les prochains appuis budgétaires à la Guinée seront orientés vers la diversification de l'économie guinéenne, afin de booster les secteurs porteurs de croissance pouvant toucher les couches vulnérables de la population, indique le ministre.
Pour ce faire, la Banque mondiale a lancé cette année des études sur la fiscalité guinéenne, la parité et l'autonomisation des femmes, ainsi que sur le corridor de transport.
Le gouvernement guinéen et le groupe de la BM ont convenu d'œuvrer à l'amélioration des échanges d'informations entre les administrations fiscales et douanières, pour une meilleure mobilisation des ressources internes.