Dernière mise à jour à 09h47 le 01/11
Les pays du G5 Sahel, réunis à Niamey dans le cadre de la 4e session ordinaire du Conseil des ministres du G5 Sahel, invitent la communauté internationale, et en particulier l'Alliance Sahel, à apporter leur appui à la mise en œuvre du Programme régional d'urgence d'aménagement d'infrastructures de proximité dans les zones transfrontalières fragiles du bloc, lit-on dans le rapport de la rencontre reçu mercredi par Xinhua à Ouagadougou.
Le Conseil des ministres du G5 Sahel a salué les progrès réalisés par le secrétariat permanent dans la mise en œuvre des résolutions et recommandations des sessions précédentes, et a réitéré ses remerciements à la communauté internationale pour son soutien constant.
Il a lancé un appel à l'ensemble des partenaires bilatéraux et multilatéraux à prendre part à la Conférence de coordination des bailleurs et partenaires pour le financement du Programme d'investissements prioritaires (PIP), prévue le 6 décembre à Nouakchott, en Mauritanie.
La rencontre a aussi permis d'adopter des textes, notamment la résolution portant sur la suppression des frais d'itinérance au sein du G5 Sahel, faisant suite aux instructions des chefs d'Etat pour renforcer l'intégration régionale dans l'espace G5 Sahel, et la décision fixant les missions des Comités nationaux de coordination (CNC) et régissant leurs relations fonctionnelles avec le secrétariat permanent du G5 Sahel.
Le Conseil des ministres a été informé de l'état de mise en œuvre de la feuille de route de la présidence en exercice et de l'application des recommandations du Sommet des chefs d'Etat du 6 février et de la troisième session ordinaire du Conseil des ministres du 4 février.
Les ministres se sont également penchés sur l'état de préparation de la Conférence de coordination des bailleurs et partenaires pour le financement du PIP de la Stratégie de développement et de sécurité (SDS) du G5 Sahel et l'avancement du Programme régional d'urgence d'aménagement d'infrastructures de proximité dans les zones transfrontalières fragiles du G5 Sahel.
Ils ont aussi discuté de l'état d'opérationnalisation de la force conjointe du G5 Sahel et de la vision du nouveau commandant de la force, ainsi que de l'état de préparation de la Conférence sur le renforcement des liens entre sécurité, justice et développement dans l'espace du G5 Sahel, prévue le 19 novembre à Niamey.
La force conjointe G5 Sahel, rappelle-t-on, est née de la volonté des chefs d'Etat de la Mauritanie, du Mali, du Tchad, du Burkina Faso et du Niger de faire face à la recrudescence des attaques terroristes meurtrières et dévastatrices perpétrées par les mouvements djihadistes et autres terroristes notamment dans les pays riverains du bassin du Lac Tchad, au Mali et dans les Etats voisins.