Dernière mise à jour à 10h02 le 07/02
Le président nigérien Mahamadou Issoufou, qui prend la tête du G5 Sahel, a lancé un appel mardi, à l'occasion de l'ouverture du 4ème sommet des chefs d'Etats et de gouvernement de l'organisation, pour une opérationnalisation d'urgence de la force conjointe G5 Sahel.
La force conjointe G5 Sahel est constituée des armées de la Mauritanie, du Mali, du Tchad, du Burkina Faso et du Niger pour faire face à la recrudescence des attaques terroristes meurtrières et dévastatrices perpétrées par les mouvements djihadistes et autres terroristes, notamment dans les pays riverains du bassin du lac Tchad, au Mali et dans les Etats voisins.
La rencontre de Niamey à laquelle prennent part les présidents des cinq pays membres, les représentants des partenaires et institutions internationales, ainsi que les responsables des armées des pays membres du G5 Sahel, a pour mission de boucler le financement pour sa pleine opérationnalisation, qui semble avoir des plombs dans l'aile.
"Il est urgent que cette force soit opérationnelle", a lancé le président nigérien, appelant la communauté internationale, "dont les graves décisions prises sur la Libye ont eu des conséquences désastreuses sur la sécurité de nos pays", à faire preuve de plus de solidarité vis-à-vis du Sahel.
"Nous aurions voulu que le Conseil de sécurité, dont c'est la responsabilité de défendre la paix et la sécurité dans le monde, autorise le déploiement de la force conjointe sous le chapitre 7 de la Charte des Nations unies", a-t-il fait savoir.
Le président Issoufou a indiqué avoir également voulu que les relations entre la mission onusienne MINUSMA et la force conjointe soit plus organique, "car le maintien de la paix dans une zone en guerre, comme c'est le cas du nord du Mali, dépend du sort des armes", a-t-il estimé.
Le nouveau président du G5 Sahel, a néanmoins, salué les efforts déployés par la France, aussi bien à travers l'opération Barkhane qu'à travers la mobilisation des partenaires, ainsi que l'Union européenne, les Etats-Unis, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis, pour les contributions déjà annoncées.
En effet, sur un besoin attendu de 450 millions d'euros nécessaire au fonctionnement de la force, seulement 294 millions d'euros sont enregistrés sous forme d'annonces faites par des pays amis et autres partenaires. De nombreux espoirs restent fondés sur la conférence des partenaires le 23 février prochain à Bruxelles, en Belgique, sur le financement de la force conjointe G5 sahel.
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