Dernière mise à jour à 09h42 le 21/11
Des hauts responsables du gouvernement, des experts et des représentants du secteur privé de 14 pays d'Afrique de l'est se sont réunis mardi à Kigali pour discuter de la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) au cours de la 22e réunion du Comité intergouvernemental d'experts du Bureau sous-régional pour l'Afrique de l'Est.
Douze pays africains (Côte d'Ivoire, Kenya, Guinée, Rwanda, Ghana, Mali, Niger, Tchad, Sierra Leone, Afrique du Sud, Swaziland et Ouganda) ont ratifié l'accord pour établir le marché continental unique, selon l'Union Africaine (UA).
Dix autres ratifications sont nécessaires pour l'entrée en vigueur de la ZLECA et faire de l'Afrique la plus grande zone de libre-échange en termes de nombre de pays participants depuis la formation de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
La ZLECA pourrait créer un marché africain de plus d'1,2 milliard d'habitants avec un Produit Intérieur Brut (PIB) de 2 500 milliards de dollars, a expliqué l'UA.
"Il faut déployer plus d'efforts pour ratifier l'accord et le mettre en place afin de sous-tendre la transformation économique en Afrique", a déclaré la ministre ougandaise du Commerce, de l'Industrie et des Coopératives, Amelia Kyambadde.
Pour le ministre rwandais des Finances et du Planification économique, Uzziel Ndagijimana, la ZLECA symbolise les progrès vers l'unité africaine et il faut impérativement avancer en concentrant les efforts sur sa mise en place effective.
Le ministre ougandais des Finances et de la Prévision économique, Matia Kasaija, a estimé quant à lui que les pays africains défendent leurs propres positions au lieu de défendre les positions régionales, ce qui ralentit la mise en place de la ZLECA.
Plus de 250 représentants ont participé à cette réunion qui avait pour thème "Mettre en place la Zone de Libre-Echange continentale Africaine en Afrique de l'Est: Passer de la Vision à l'Action".