Dernière mise à jour à 09h20 le 20/03
Le Burkina Faso qui occupe actuellement la présidence de la force du G5 Sahel a adhéré mardi à l'accord de coopération judiciaire signé 2017 entre les pays de cet espace dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a annoncé le ministère de la Justice.
"A l'unanimité des 112 votants, l'Assemblée nationale a adopté le mardi 19 mars 2019, le projet de loi portant autorisation d'adhésion à l'accord de coopération judiciaire entre le Mali, le Niger et le Tchad, signé à Niamey le 9 mai 2017 dans le cadre du G5 Sahel", peut-on lire dans une note du ministère de la Justice.
Selon la même source, ce projet a été défendu par le gouvernement représenté par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Bessolé René Bagoro qui a expliqué que cet accord permettra au Burkina Faso de mutualiser les ressources en matière de lutte contre le terrorisme et de réprimer avec plus d'efficacité les crimes liées au terrorisme et à la criminalité transfrontalière.
"Cette coopération judiciaire permettra de disposer également d'un arsenal juridique de protection des témoins dans le cadre de la lutte contre le terrorisme", précise le ministère de la Justice.
Le G5 Sahel est un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité, créé lors d'un sommet en février 2014 par cinq États du Sahel : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad.