Dernière mise à jour à 09h43 le 04/04
Prévue en juin prochain, sans la participation du président sortant Mohamed Ould Abdel Aziz, dont le second et dernier mandat va expirer, l'élection présidentielle galvanise déjà les principaux candidats qui, dans un air de pré-campagne, se lancent dans une course effrénée pour gagner la sympathie des Mauritaniens.
Le dauphin désigné du président actuel, le général à la retraite et ancien ministre de la Défense Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed (Ghazwani) a déjà pris son bâton de pèlerin "pour rencontrer les populations dans leurs terroirs".
L'homme a loué un hélicoptère de l'armée qui l'amène dans des moughataa (départements territoriaux) relevant de toutes les provinces du pays, où il est accueilli en grande pompe.
L'usage de cet appareil est d'ailleurs très critiqué par ses détracteurs, lesquels y voient une "utilisation des moyens de l'Etat à des fins personnelles".
Face aux populations qui le surnomme "candidat du consensus", le candidat de la majorité au pouvoir tient un discours de sage "conciliateur" qui reconnait le mérite de tous ceux qui ont, par le passé, gouverné le pays. "Ils ont, chacun à son tour apporté une pierre à l'édification du pays qui continue encore", a-t-il dit à l'occasion d'un meeting tenu à Nouakchott.
L'homme, connu pour son calme, symbolise la continuité du régime en place qui entend parachever les réalisations et les chantiers lancés par le président Mohamed Ould Abdel Aziz dont il ne cesse pas d'énumérer les mérites à chaque occasion.
Pour sa part, l'ancien Premier ministre Sidi Mohamed Ould Boubacar, principal rival de Ghazwani, il n'y a pas de temps à perdre, comme le dit son principal slogan "aujourd'hui et non demain". Il a annoncé sa candidature le 17 mars dernier dans un communiqué.
Oud Boubacar qui fut Premier ministre sous Maouya Ould Taya (1984-2005), a également été chef de gouvernement pendant la transition (2005-2007) qui a suivi la chute du régime de Ould Taya. Il bénéficie, entre autres, du soutien du parti "Tawassoul" des islamistes modérés, parti de l'opposition radicale le plus représenté au parlement avec 16 députés.
Samedi dernier, Ould Boubacar a organisé un meeting dans un quartier populaire de Nouakchott, en présence de chefs de partis et personnalités indépendantes qui soutiennent sa candidature.
Le candidat a déploré une situation politique, économique et sociale "catastrophique" et a promis le changement et la rupture avec les méthodes du régime en place.
"Notre pays est aujourd'hui devant deux choix : celui de la continuité de la gabegie et de la dilapidation des biens du peuple et celui de l'espoir pour une Mauritanie où il fait bon de vivre en toute dignité et où le citoyen vit en toute fierté, respire l'air de la liberté et jouit des richesses de son pays", a-t-il déclaré.
Ould Boubacar a promis de réformer l'éducation et de promouvoir l'emploi des jeunes et de lutter contre les séquelles de l'esclavage et d'œuvrer pour "une Mauritanie meilleure forte de sa diversité".
Un autre candidat, le député anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid est également engagé dans cette course pour laquelle il ne semble ménager aucun effort.
Il a organisé un rassemblement dans l'ancienne maison des jeunes de Nouakchott, entouré de personnalités issues de toutes les couches sociales, au cours duquel il a fait part de son engagement pour remporter la magistrature suprême de son pays.
Généralement connu pour ses critiques acerbes contre le régime en place, Biram Ould Dah Ould Abeid est cette fois sorti des sentiers battus pour prôner l'apaisement et la réconciliation et promettre la justice, l'égalité et l'accès de tous les Mauritaniens aux services de base et une répartition équitable des richesses du pays.
Ould Abeid s'était porté candidat à la dernière législation sous la bannière du parti "Sawab" d'orientation baathiste. Son parti RAG (Parti Radical pour une Action Globale) et son organisation "Initiative de Résurgence Abolitionniste" (IRA) ne sont pas reconnus par l'Etat.
En attendant, d'autres candidats se préparent encore pour se lancer dans cette "pré-campagne effrénée", selon les observateurs.
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