Dernière mise à jour à 10h02 le 22/05
Une troisième vague de grève de trois jours, déclenchée mardi par les principaux syndicats de la Guinée-Bissau, paralyse ce mardi la fonction publique, a-t-on appris de source syndicale.
Selon le porte-parole des syndicats, Alves Té, l'arrêt de travail touche 98% des fonctionnaires du pays.
Les deux centrales syndicales qui affirment n'avoir reçu aucune réponse du gouvernement à leurs revendications qui portent notamment sur le paiement des retards de salaire, l'intégration des vacataires dans la fonction publique et la fixation d'un salaire minimum de cent mille francs (environs 170 dollars).
L'arrêt de l'administration publique est total dans les services de santé, l'éducation, les médias, a constaté un correspondant de Xinhua.
Les syndicats de Guinée-Bissau accusent le Premier ministre Aristides Gomes d'arrogance et affirment qu'ils continueront la grève jusqu'à ce que leurs demandes soient satisfaites, a déclaré Alves Té.
Les experts en éducation estiment que si la vague de grève se poursuit, l'année scolaire pourrait être annulée dans les écoles publiques.
Le secteur de l'éducation a enregistré cette année scolaire plus de sept vagues de grève dans les écoles publiques. Lors de cette troisième vague de grève, l'approvisionnement en eau et en électricité de la ville de Bissau a également été interrompu.