Dernière mise à jour à 09h19 le 20/06
La sécurité maritime est une condition essentielle pour développer l'économie océanique, et avant tout, pour assurer la sécurité humaine, a déclaré mercredi le ministre mauricien des Affaires étrangères, Nandcoomar Bodha, en inaugurant officiellement la deuxième édition de la Conférence ministérielle internationale sur la Sécurité maritime à l'hôtel Intercontinental, à Balaclava (nord de Port-Louis).
Selon le chef de la diplomatie mauricienne, cette conférence a pour objectif de prolonger et de raffermir les grandes avancées réalisées lors de la dernière édition, notamment en terme de la mise en oeuvre d'une feuille de route pour renforcer l'architecture de surveillance des mers.
L'entrée en opération du Centre de Coordination aux Seychelles et du Centre de Fusion à Madagascar, mise en place dans le cadre des Accords MASE (Maritime Security Programme), répond à une exigence de sécurité des océans dans la région.
M. Bodha a fait un appel aux pays de la région qui n'ont pas encore signé ces accords de le faire en vue de renforcer la coopération régionale face aux risques sécuritaires en mer, dont le trafic des stupéfiants, la piraterie, le trafic d'armes, le trafic humain, la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, le terrorisme, la pollution maritime, la dégradation des ressources océaniques et les accidents et catastrophes en mer.
"La sécurité maritime est une condition essentielle pour développer l'économie océanique, et avant tout, pour assurer la sécurité humaine", a souligné M. Bodha.
Plus d'une vingtaine de pays et une trentaine d'organisations régionales et internationales sont réunies à Balaclava pour réfléchir sur les moyens de mobiliser l'effort international en vue d'assurer une meilleure sécurité dans la partie occidentale de l'océan indien.
Au-delà de la piraterie qui a longtemps été un risque sécuritaire majeur dans la région, d'autres menaces ont émergé et se développent dans l'océan indien occidental, notamment le trafic d'êtres humains, l'immigration clandestine organisée, le trafic d'armes et le terrorisme. Le trafic de drogue est particulièrement important dans la zone, mettant en danger Maurice et ses voisins.