Dernière mise à jour à 13h57 le 15/01
Le vice-président du Conseil souverain du Soudan, Mohamed Hamdan Daqlu, a accusé l'ancien chef de la sécurité, Salah Abdallah, d'être derrière les coups de feu qui ont été tirés mardi autour des bâtiments du Service des renseignements généraux (GIS).
"Ce qu'il s'est passé est un complot ourdi par Salah Abdallah et un certain nombre d'officiers", a déclaré M. Daqlu dans un communiqué publié par le Conseil souverain.
Plus tôt dans la journée de mardi, des incidents ont eu lieu dans le quartier de Kafouri à Bahri, dans le quartier de Soba et au quartier général de l'Autorité des opérations, à l'est de l'aéroport de Khartoum.
En août 2019, l'ancien Conseil militaire de transition a dissous l'Autorité des opérations du service des renseignements où travaillaient environ 13 000 personnes.
Il a été proposé aux effectifs soit de rejoindre l'armée ou les Forces de soutien rapide (FSR), soit d'être démobilisés et de percevoir des primes de départ, et la majorité a opté pour la seconde proposition.
Les membres démobilisés ont fait savoir que tant qu'ils n'auraient pas perçu les primes, ils refuseraient de rendre leurs armes aux forces armées.