Dernière mise à jour à 10h08 le 19/11
L'Etat nigérian de Kogi (centre) a démenti mercredi les informations des médias selon lesquelles une cinquantaine de personnes seraient récemment décédées d'une "étrange maladie" dans certaines parties de l'Etat.
Selon les médias locaux, un législateur de l'Etat de Kogi a déclaré mardi devant l'Assemblée régionale que 50 personnes vivant à Etteh, une communauté de la zone d'Olamaboro, auraient été tuées par "une épidémie inconnue".
Le législateur aurait affirmé que les victimes étaient âgées de 25 à 40 ans et présentaient des symptômes tels que des maux de tête, des yeux rouges, une perte d'appétit, une incapacité à uriner ou déféquer et des convulsions avant leur décès.
Cependant, Saka Audu, commissaire à la santé de l'Etat de Kogi, a indiqué mercredi à la presse à Lokoja, capitale de l'Etat, qu'"aucun décès dû à une maladie étrange" n'a été enregistré dans la communauté d'Etteh.
"Une équipe de réponse rapide du ministère de la Santé de Kogi s'est rendue deux fois à Etteh. Aucun décès n'a été signalé", a insisté M. Audu.
Il a précisé qu'une ville de l'Etat voisin d'Enugu, frontalière d'Etteh, a récemment enregistré des décès dus à la fièvre jaune.
"J'ai été en contact avec le commissaire à la santé de l'Etat d'Enugu, nous avons discuté de cette question et partagé nos opinions. Aucune maladie de ce type n'est apparue du côté de Kogi. Aucun décès n'est survenu dans notre propre région", a-t-il ajouté.
M. Audu a assuré que le gouvernement avait alerté toutes les parties prenantes du milieu de la santé pour empêcher une éventuelle épidémie de fièvre jaune.
Comme l'a rapporté vendredi dernier l'Agence de presse officielle du Nigeria, le Centre nigérian de contrôle des maladies a révélé que des cas de fièvre jaune s'étaient récemment déclarés dans certaines parties du pays pour un total de 222 cas suspects, 19 cas confirmés et 76 décès signalés dans les Etats du Delta, d'Enugu et de Bauchi entre le 1er et le 11 novembre.