Dernière mise à jour à 10h05 le 16/04
Le gouvernement guinéen s'engage dans la lutte contre la corruption dans la sphère étatique et dans les institutions nationales du pays, a annoncé jeudi son porte-parole, Aboubacar Sylla.
Lors de la session ordinaire du conseil des ministres tenu par visioconférence, le président Alpha Condé a insisté sur ''la cohérence et la complémentarité qui doivent caractériser les activités des structures impliquées'' dans les opérations de lutte contre la corruption.
Il a invité l'équipe gouvernementale à ''définir les procédures et les modalités par lesquelles la ministre conseillère chargée de la passation des marchés publics pourraient émettre des avis motivés sur la qualité et la régularité des contrats relatifs aux commandes publiques, dans le respect des dispositions du code des marchés publics''.
Le président guinéen a également ordonné les ministres concernés à œuvrer à la réforme des structures de lutte contre la corruption en vue de leur conférer plus d'efficacité.
En 2017, une loi anticorruption a été adoptée afin de permettre au pays de mener une véritable lutte contre les phénomènes de corruption qui affectent négativement le processus de développement économique.
Selon une enquête sur la perception de la corruption menée en 2019 par Afrobaromètre, la Guinée perd chaque année plus de 600 milliards de francs guinéens (environ 63 millions de dollars) à cause de la corruption.