« Ce sont de vraies larmes ouïghoures »

Le 7 février, Cao Yi, directeur du département consulaire de l'ambassade de Chine au Liban, a partagé une vidéo sur Twitter. Dans la vidéo, des villageois ouïghours en larmes font leurs adieux à un cadre ayant travaillé dans le village. Un vieil homme ouïghour sanglote et s'avance pour lui donner une accolade, tandis que le cadre, les yeux rouges, ne cesse de dire « Merci, merci ».

Cao Yi a écrit : « Un cadre, qui a travaillé dans un petit village du Xinjiang pour lutter contre la pauvreté au cours des 4 dernières années, est parti pour Urumqi après avoir terminé son travail. Ce sont de vraies larmes ouïghoures qui l'ont accompagné. C'est le Xinjiang que nous aimons. Il ne changera jamais de couleur à cause de mensonges faciles ».

Ce cadre s'appelle Chen Cheng. En 2017, Chen Cheng a demandé à aller dans ce petit village du comté de Pishan, dans la région de Hotan, et est devenu le secrétaire du village.

À l'époque, ce petit village situé en bordure du désert du Taklamakan était dominé par l'agriculture traditionnelle, avec 2,8 mu de terres arables par habitant. Les sols ici sont caractérisés par une forte salinité et une désertification importante, et près de 70 % des villageois vivaient sous le seuil de pauvreté. Longtemps touchés par la pauvreté, les villageois n'étaient pas motivés à en sortir et à s'enrichir.

Afin de fournir des emplois aux villageois, le groupe de travail sur la lutte contre la pauvreté a investi 300 000 yuans dans la création d'une usine de transformation d'outils de pêche ; il a autofinancé à hauteur de 100 000 yuans la création d'une coopérative de production de nattes de roseaux, ce qui a permis de résoudre le problème de l'emploi de plus de 50 personnes à la fois ; il a également signé des accords d'emploi avec deux vergers de jujubiers voisins, et les villageois peuvent recevoir 1 500 yuans par mois pour y travailler.

Trois ans plus tard, ce petit village est sorti de la pauvreté comme prévu.

« À la fin de 2019, tout le village est sorti de la pauvreté, et maintenant je suis très fière de ma ville natale ! », a déclaré une étudiante du village.

Sous le tweet de Cao Yi, les internautes chinois et étrangers ont fait des commentaires : « C'est l'une des vidéos les plus fortes que j'aie jamais vues », « Les gens aiment et respectent ceux qui se soucient vraiment d'eux », et « Ce cadre n'a pas seulement aidé son peuple à surmonter la pauvreté, il a aussi conquis les cœurs » et « Qu'il vienne aux Etats-Unis pour éradiquer la pauvreté et aider les sans-abri ».

En fait, il y a beaucoup de cadres comme Chen Cheng, et ce type de scène touchante se produit également dans d'autres villages du Xinjiang.

En janvier de cette année, dans un autre village du Xinjiang, lorsque les villageois ont entendu dire que le cadre ayant travaillé dans le village depuis plus de 1 400 jours, Liu Gang, allait partir, ils lui ont spontanément fait leurs adieux, certains ont même pleuré. Ce village était autrefois un village profondément pauvre, Liu Gang a sorti les villageois de la pauvreté.

Ces histoires touchantes se produisent partout dans le Xinjiang, mais certains médias occidentaux ferment les yeux sur elles, et utilisent des histoires inventées et des faits malicieusement exagérés pour attirer l'attention. En fait, le développement du Xinjiang au cours des dernières années est visible pour tous.

Le 14 novembre 2020, l'ensemble des 3,089 millions de personnes du Xinjiang vivant dans la pauvreté selon les normes actuelles en sont sorties, et les 3 666 villages pauvres et les 32 comtés pauvres ont été retirés de la liste des villages pauvres.

Ces derniers temps, nous avons vu trop de rumeurs et de calomnies contre le Xinjiang et contre la Chine de la part des médias occidentaux.

Mais comme l'a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Wang Wenbin, un mensonge répété mille fois ne devient pas une vérité. La grande majorité des membres de la communauté internationale fait preuve de discernement et examine objectivement et équitablement les résultats obtenus par le Xinjiang en matière de développement et la politique chinoise de gouvernance de la région, et elle ne se laisse pas duper par les mensonges.