Dernière mise à jour à 08h43 le 25/10
Le président du Conseil souverain du Soudan, Abdel Fattah Al-Burhan, a déclaré dimanche que la réussite de la période de transition dans le pays dépendrait de l'état d'avancement de la construction de l'autorité provisoire.
Il a tenu ces propos au cours d'une rencontre avec l'envoyé spécial des Etats-Unis pour la Corne de l'Afrique, Jeffrey Feltman, a indiqué le Conseil souverain dans un communiqué.
M. Al-Burhan a réitéré sa volonté de travailler avec les forces politiques en présence pour surmonter tous les obstacles et défis et sortir le pays de la crise politique actuelle, selon le communiqué.
Le président du Conseil souverain a renouvelé la détermination des forces armées à protéger la période de transition et à travailler de manière conforme au document constitutionnel et à l'Accord de Juba pour la paix au Soudan, en vue d'organiser des élections libres et équitables et de réaliser une transition civile et démocratique complète dans le pays, d'après la même source.
M. Feltman a pour sa part salué les efforts en cours pour faire réussir la période de transition, ainsi que la bonne volonté déployée pour défendre la révolution, le changement et la transition démocratique, ajoute le communiqué.
Depuis l'annonce d'une tentative de coup d'Etat manqué le 21 septembre, les divergences entre les partenaires militaires et civils du gouvernement de transition n'ont cessé de s'intensifier.
Le Soudan se trouve au milieu d'une période de transition de 39 mois, durant laquelle il est dirigé par un gouvernement de transition composé d'éléments militaires et civils, créé après l'éviction de l'ancien président Omar el-Béchir en avril 2019. La période de transition devrait être suivie d'élections dans le but de former un nouveau gouvernement.
Le Conseil souverain du Soudan est actuellement présidé par Abdel Fattah Al-Burhan. Le document constitutionnel adopté par les parties concernées stipule cependant que la présidence du Conseil sera transférée aux éléments civils d'ici la mi-novembre 2021.
La coalition civile et militaire au pouvoir n'a cependant pas encore réussi à mettre sur pied le Conseil législatif de transition et la Commission électorale, ni à trouver un consensus sur la Constitution.