Le changement climatique est au centre du "nouveau modèle des relations entre grands pays", notamment entre la Chine et les Etats-Unis, a déclaré mercredi Xie Zhenhua, vice-ministre chargé de la Commission nationale du développement et de la réforme.
Xie Zhenhua s'est ainsi exprimé lors d'une réunion sur le changement climatique dans le cadre du Dialogue économique et stratégique sino-américain organisé à Beijing.
M. Xie a évoqué les progrès dans la coopération climatique entre la Chine et les Etats-Unis ces dernières années, tels que la définition des sphères principales de coopération et la détermination de plus de 30 projets pour les trois ans à venir.
Le vice-Premier ministre chinois Wang Yang, qui a aussi participé à cette réunion, a déclaré que la Chine et les Etats-Unis faisaient face à une importante opportunité d'approcher de façon complémentaire le changement climatique.
Ces dernières années, les deux plus grands émetteurs de carbone du monde ont amélioré leur mécanisme de coopération. En avril 2013 à l'occasion de la visite en Chine du secrétaire d'Etat américain John Kerry, un groupe de travail sur le changement climatique a été mis en place, dirigé par Xie Zhenhua et Todd Stern, envoyé spécial américain pour les questions liées au changement climatique.
Des entreprises et des instituts de recherche chinois et américains ont signé mardi huit accords de partenariat portant sur des projets allant de la capture du carbone aux villes à faibles émissions de carbone.
La Chine contribue activement à la lutte mondiale contre le changement climatique. Wang Yang a indiqué mercredi que le changement climatique était l'un des sujets primordiaux de l'agenda du gouvernement et que ce dernier essayait d'atteindre ses objectifs d'émissions par des "efforts sans précédent".
Les objectifs provisoires fixés par la Chine concernant le changement climatique pour 2020 portent sur la réduction du carbone par unité du PIB, l'augmentation de la proportion d'énergies non-fossiles et l'expansion des forêts.
Fin 2013, le carbone par unité du PIB a été réduit de 28,5% par rapport au niveau de 2005, équivalant à une économie de 2,5 milliards de tonnes d'émissions.