La Chine a appelé mardi les deux parties en conflit au Soudan du Sud à parvenir à un accord au plus vite.
"Nous continuerons à rester en contact avec les parties impliquées dans la médiation, dont l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), pour rechercher conjointement une résolution rapide et appropriée de la crise", a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Le Premier ministre éthiopien et médiateur en chef de l'IGAD, Hailemariam Desalegn, a annoncé que les deux parties en conflit au Soudan du Sud n'étaient pas parvenues à un accord pour mettre fin aux violences qui ont éclaté à la mi-décembre 2013.
"Le processus de paix au Soudan du Sud est entré dans une phase cruciale", a déclaré M. Hong lors d'une conférence de presse régulière, exhortant les deux parties en conflit à accorder la priorité aux intérêts du pays et du peuple et à prendre la bonne décision politique pour parvenir à une réconciliation le plus tôt possible.
Le porte-parole chinois a conseillé aux deux parties de ne pas rater cette opportunité de paix.
M. Hong a également appelé la communauté internationale à soutenir fermement les efforts de médiation de l'IGAD.
Le Soudan du Sud est plongé dans la violence depuis fin 2013, lorsque des combats ont éclaté entre les troupes loyales au président Kiir et des opposants menés par son ancien vice-président, M. Machar.
Le conflit a rapidement dégénéré en guerre ouverte, et les violences ont pris une dimension ethnique, opposant la tribu Dinka du président au groupe ethnique Nuer de M. Machar.
Ces combats ont fait plusieurs milliers de morts parmi les Sud-Soudanais et ont forcé environ 1,9 million de personnes à fuir leurs maisons.