Le président sud-soudanais Salva Kiir et son ex-vice-président Riek Machar ont signé lundi à Addis Abeba un accord de cessez-le-feu.
Les dirigeants des deux parties en conflit au Soudan du Sud ont signé cet accord, négocié sous la médiation de l'Autorité intergouvernementale sur le développement (IGAD) et visant à mettre fin au conflit qui a éclaté en décembre 2013 dans ce pays, le plus jeune au monde.
La cérémonie de signature s'est déroulée en présence du Premier ministre éthiopien Hailemariam Dessalegn du président kenyan Uhuru Kenyatta, du secrétaire exécutif de l'IGAD Mahboub Maalim, du commissaier de l'UA pour la paix et la sécurité Smail Chergui, des partenaires de l'IGAD et d'autres dignitaires.
Les deux parties se sont accordées sur des questions telles que le mandat du gouvernement de transition d'unité nationale (TGoNU), la création d'institutions de justice transitionnelle et les mécanismes de surveillance de surveillance convenu, selon l'IGAD.
Le document signé engage les parties belligérantes à conclure un accord de paix final et complet au plus tard au 5 mars prohcain.
Les parties ont réaffirmé leur engagement à cesser les hostilités (CoH) fait le 23 janvier 2014, et ont convenu que toute violation future de l'accord de CoH serait signalée au Conseil de paix et de sécurité de l'UA et au Conseil de sécurité de l'ONU.
M. Dessalegn a profité de cette occasion pour exhorter les deux dirigeants à respecter ce qu'ils ont signé. "Je suis convaincu que les deux dirigeants respecteront ce qu'ils ont signé aujourd'hui. Dans les réunions à venir en février,nous allons voir la signature d'un accord de paix global", a-t-il déclaré.
Pour sa part, le président Kenyatta a indiqué que "nous espérons tous que nous serons ici dans à peu près un mois pour assister à la conclusion d'un accord de paix global (...) voir un gouvernement de transition en place pour préparer le Soudan du Sud pour les élections.
Le président des envoyés spéciaux de l'IGAD pour le Soudan du Sud, Seyoum Mesfin, a déclaré que le tour final des pourparlers de paix aurait lieu le 20 février dans le but de finaliser un accord de paix global, plus tard le 5 mars.
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UA a tenu jeudi dernier une réunion sur le Soudan du Sud au niveau des chefs d'Etats et de gouvernement, réaffirmant "sa détermination à imposer des sanctions à toutes les parties qui continuent à miner l'accord de cessation des hostilités et à entraver le processus politique.