Les belligérants sud- soudanais ont signé mercredi soir un accord à Arusha, ville du nord de la Tanzanie, en présence des présidents tanzanien Jakaya Kikwete, ougandais Yoweri Museveni, kenyan Uhuru Kenyatta, sud- soudanais Salva Kiir Mayardit, du vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa et de l'ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar.
La signature de cet accord, dont le contenu n'a pas été révélé, a eu lieu après des négociations à Arusha, qui ont été menées parallèlement à celles tenues à Addis Abeba sous les auspices de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), regroupement est-africain.
De nouvelles négociations sont prévues en marge du prochain sommet de l'Union africaine (UA) dans la capitale éthiopienne, fin janvier.
Akol Paul Kordit, président de l'aile de la jeunesse du Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM), qui a pris part aux pourparlers d'Arusha, a déclaré samedi dernier que les négociations n'avaient pas fait de progrès du fait que l'opposition armée, dirigée par Riek Machar, avait posé des demandes "impossibles".
Selon des informations de la presse, la faction de Machar aurait demandé la dissolution et la reconstitution des structures du SPLM, y compris sa direction.
Le conflit opposant les militaires fidèles au président Salva Kiir aux hommes de Riek Machar, qui a éclaté en décembre 2013, a fait des dizaines de milliers de morts et 1,5 millon de presonnes déplacées.