La Chine a fait un "exemple excellent" dans la réduction des émissions de carbone, en gardant en même temps une croissance économique, a déclaré l'Economiste en chef de l'Agence internationale de l'Energie (IEA) Fatih Birol dans une récente interview exclusive à Xinhua.
En 2014, le volume des émissions de carbone de la Chine a baissé pour la première fois depuis 1999, alors que son économie a augmenté d'environ 7%, a indiqué M. Birol.
Selon un rapport publié par l'IEA en juin 2015, les émissions de carbone de la Chine enregistrées en 2014 ont connu une baisse d'environ 130 millions de tonnes métriques, soit 1,5% par rapport à l'année précédente.
Avec le succès de 2014, la Chine est "l'un des principaux moteurs de la bonne nouvelle" en terme de changement climatique mondial, a affirmé l'économiste, appelant la Chine à continuer à mettre en oeuvre les politiques énergétiques correctes et à trouver des solutions pour les problèmes environnementaux.
La "bonne nouvelle" signifie que les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie sont restées stables en 2014 malgré une augmentation de 3% de l'économie mondiale, un unique succès réalisé pour les 40 derniers ans dans la réduction des émissions de carbone lorsque l'économie mondiale maintient une croissance positive.
"La Chine fait un très bon effort en terme de dé-carbonisation de système d'énergie, en utilisant l'énergie de plus en plus efficacement," a fait remarquer M. Birol, ajoutant que l'investissement de la Chine dans l'énergie renouvelable a dépassé le volume total des Etats-Unis et de l'Europe.
En fait, l'approvisionnement en électricité à basse production de carbonne a occupé un quart de l'approvisionnement total de la Chine en 2014, depuis près d'un cinquième en 2013, selon le rapport de l'IEA.
"La Chine fait des étapes majeures dans l'énergie et nous aimerions apprendre les expériences chinoises à réaliser ces résultats positifs", a noté M. Birol, qui prendra ses fonctions en tant que directeur exécutif de l'IEA en septembre cette année.
Certainement, la Chine a encore beaucoup à faire dans la lutte contre le changement climatique, a affirmé M. Birol, ajoutant qu'il sera "très heureux" de partager la technologie et l'expérience de gestion de la technologie environnementale avec la Chine dans les années à venir.