Un criminel de guerre japonais avoue avoir massacré des civils chinois

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Un criminel de guerre japonais avoue avoir massacré des civils chinois

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Un ancien soldat japonais a avoué dans une confession écrite avoir massacré et violé des civils innocents en Chine pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le Bureau national des archives (BNA) a publié mercredi la confession écrite de Kazuto Tsukamoto, né en 1919, et qui s'est engagé dans l'armée japonaise en 1939. Il a été capturé en Chine au mois d'août 1945.

Kazuto Tsukamoto a écrit dans ses aveux qu'il est arrivé, accompagné d'autres soldats japonais, dans le district de Dangyang, dans le Hubei (centre de la Chine), le 25 décembre 1943 et qu'il a commis un meurtre, perpétré un incendie, ainsi qu'un pillage.

Environ 100 villageois, dont des nouveau-nés, des enfants, des personnes âgées et des femmes enceintes ont été brûlés, tués à coups de baïonnette et par balles. Leurs têtes "ont été brisées en deux avec des pierres", selon la confession.

D'après ses aveux, environ 100 maisons ont été rasées et les Japonais ont pillé un temple sur la montagne Jinfeng, détruisant beaucoup d'objets sacrés.

Kazuto Tsukamoto a également raconté en détails comment il avait violé une femme chinoise et torturé des agents secrets oeuvrant contre le Japon au cours d'un interrogatoire.

Kazuto Tsukamoto a violé en juillet 1942 une femme de 20 ans en la menaçant d'un couteau, après l'avoir trouvée cachée sous un lit dans le district de Jiangshan, dans la province du Zhejiang (est de la Chine).

Ce criminel de guerre a également confessé qu'il avait "administré une grosse quantité d'eau à douze agents secrets au cours d'un interrogatoire, piétiné leurs corps et versé de l'huile chaude sur leurs corps nus", dans le district de Dangyang, au Hubei, en novembre 1944.

"Les soldats japonais ont massacré onze agents, tué un autre en lui tirant dans la poitrine avec un pistolet, avant de le décapiter avec un katana (sabre japonais)", selon la confession.

Il s'agit de la 30e des 31 confessions manuscrites de criminels de guerre japonais publiées sur le site Internet du Bureau national des archives pour commémorer le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.