Eclaircissement sur la situation de l'économie chinoise

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Le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a été révisé pour 2014à la baisse de 0,1 point de pourcentage à 7,3%, a annoncé lundi le Bureau national des statistiques.

Cette révision a déclenché de nombreuses spéculations sur l'économie du pays. Taro Aso, le ministre des Finances japonais, a notamment exprimé son mécontentement envers la politique économique de la Chine, au cours de la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20, qui a eu lieu le 5 septembre 2015.

L'économie chinoise a-t-elle perdu a perdu son élan ? Quelle future tendance pour l'économie de la Chine ? Pour tenter de répondre à ces questions, quatre points sont mis en avant :

Premier point : Les principes de base de l'économie chinoises sont globalement stables

Il y a ceux qui prétendent que le ralentissement de l'économie de la nation se réfèrent généralement à deux séries de données. L'indice des directeurs d'achat (PMI) est tombé au mois d'août à 49,7%, soit moins que le point critique de 50%. La valeur ajoutée industrielle a elle baissé en juillet, après une légère augmentation dans les trois mois précédents.

Quelle est l'origine de ces changements ? Tout d'abord, il est peu convaincant de se référer à de simples données simples. Selon l'analyse de Morgan Stanley, la baisse du PMI en août est due à plusieurs facteurs saisonniers et non récurrents comme la parade militaire du 3 septembre et de violents phénomènes météorologiques. Pendant ce temps, les fluctuations erratiques des marchés financiers et des matières premières internationales ont ajouté des éléments instables dans l'économie du pays.

Lou Jiwei, le ministre chinois des Finances, a déclaré que la situation de l'économie de la nation était encore dans la prédication. "Même si l'économie chinoise connaît un ralentissement, la contribution de la Chine à la croissance économique mondiale se situe autour de 30%".

Deuxième point: Il n'y aura pas de grand ajustement macro-économique dans la politique de la Chine

Lou Jiwei a souligné que le gouvernement ne prêtera pas d'attention particulière aux fluctuations économiques saisonnières à court terme.

Pour se concentrer plutôt sur les objectifs globaux, tels que la croissance de l'emploi et la stabilité des prix. La Chine n'ajustera pas la politique économique en raison du changement de l'indicateur économique unique. Selon les rapports, les trois principaux indicateurs, le taux de croissance du PIB, le taux de chômage et l'indice IPC ont évolué dans une fourchette raisonnable.

La Chine reste confiante pour soutenir ce ralentissement de courte durée et procéder aux réformes économiques.

Troisième point : la correction boursière est à peu près en place, et les risques du marché financier sont contrôlables

L'effet de levier du marché a fortement chuté depuis la correction du marché boursier commencée à partir de la mi-juin, mais sans avoir eu d'impact notable sur l'économie réelle, a expliqué Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la banque centrale. Notant que récemment, le taux de change entre le RMB et le dollar américain tend vers la stabilité, avec un marché financier qui sera plus stable. Cette tendance est conforme à ce qui a été publié, après une nouvelle série de mesures pour faire face aux marchés boursiers, comprenant l'approfondissement des réformes, l'amélioration du cadre juridique et de la surveillance du marché, par l'introduction d'éventuels mécanismes comme un système de disjoncteur de l'indice boursier.

Quatrième point : les petites et moyennes entreprises (PME) mieux épaulées

Le Conseil d'Etat a annoncé le 1er septembre la mise en place un fonds de 60 milliards de yuans (9,4 milliards de dollars) pour soutenir le développement des PME. Le Premier ministre, Li Keqiang, a promis un fonds axé sur le marché.

De plus, la Chine aménagera un allégement fiscal pour les petites et moyennes entreprises.

Li Keqiang a indiqué à plusieurs reprises que la Chine allait promouvoir l'entrepreneuriat et l'innovation afin de créer une nouvelle dynamique de croissance et maintenir la stabilité de la macro-économique.