Dernière mise à jour à 14h31 le 13/10
La division de l'armée chinoise chargée de la lutte contre la corruption a transféré davantage de véhicules dans les régions frontalières, un signe que la campagne anti-corruption aide les troupes à améliorer leur capacité au combat.
Fin septembre, tous les véhicules reconnus comme faisant l'objet d'une violation lors de la campagne anti-corruption ont été transférés aux troupes stationnées dans les régions frontalières et qui vivent dans des conditions difficiles, telles que la Mongolie intérieure, le Xinjiang et le Tibet, a rapporté lundi 81.cn, le site Internet du Quotidien de l'Armée populaire de Libération (APL).
Le reportage n'a pas précisé le nombre des véhicules ni les modèles, mais a indiqué que le transfert avait été ordonné par une réunion militaire tenue en juin.
D'après le reportage, les véhicules ont été repeints avec un motif camouflage et seront utilisés pour l'entraînement militaire, des exercices de guerre et des opérations de recherche et de secours.
Les véhicules de l'armée constituent un domaine important de la campagne anti-corruption. Les règles militaires stipulent que seuls des officiers au dessus de certains échelons peuvent avoir accès aux voitures particulières. Mais les violations depuis ces dernières années sont en hausse.
Depuis le lancement de la campagne fin 2012, l'armée a stipulé que les voitures de luxe ne devaient pas avoir d'immatriculation militaire et que les troupes ne pouvaient pas acheter de véhicules fabriqués à l'étranger.