Dernière mise à jour à 09h46 le 13/10
Les actes d'une ressortissante chinoise, qui a été récemment arrêtée en Tanzanie pour trafic d'ivoire présumé organisé depuis plusieurs années, ont provoqué une vive indignation sur les réseaux sociaux de la part des internautes chinois.
Yang Fenglan, surnommée la "reine de l'ivoire", a été interpellée par les autorités tanzaniennes. Elle est accusée d'avoir organisé un trafic d'ivoire pendant près de 14 ans, et d'être impliquée dans la vente de plus de 700 défenses d'éléphants pour un montant équivalent à 2 millions d'euros, a rapporté le journal chinois Caixin, citant "The Guardian".
Colère, honte,... ce sont les réactions des internautes chinois face aux actes de cette femme chinoise, qui a travaillé comme interprète pour le projet du chemin de fer Tanzanie-Zambie, projet symbolique de l'amitié sino-africaine.
"Elle a fait honte à tous les interprètes du projet. Cette femme qui se conduit sans foi ni loi, est devenue aveugle face à l'argent, et elle mérite une sanction sévère", a écrit un internaute surnommé Fanyirenhua sur weibo, l'équivalent chinois de Twitter.
Pour la plupart des internautes, situés en Chine ou à l'étranger, les actes de Mme Yang ont entaché l'image des Chinois et l'amitié entre les peuples chinois et africain. Elle ne peut pas représenter la communauté chinoise à l'étranger.
Le journal Global Times, dépendant du Quotidien du Peuple, journal phare du Parti communiste chinois, a appelé l'Afrique à traiter cette affaire conformément à la loi. "Nous ne demanderons jamais grâce pour elle", a souligné le journal.
Le gouvernement chinois a pris une série de mesures concernant la protection des animaux sauvages et ces efforts sont appréciés par les autres pays et les organisations internationales.
Malgré les efforts internationaux, le braconnage ne s'est jamais arrêté en Afrique. Selon un recensement aérien effectué en juin par l'Institut de recherche tanzanien de la faune, la population d'éléphants a baissé de 63 % en seulement cinq ans.
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