Dernière mise à jour à 14h33 le 13/03
Le premier restaurant KFC au Tibet s'ouvre au public à Lhassa, le 8 mars 2016. (Xinhua) |
Critiquer l'ouverture d'un restaurant KFC au Tibet pour des questions de droits de l'Homme est absurde et n'est qu'un acte désespéré de la part des séparatistes tibétains.
KFC a ouvert mardi un restaurant dans le chef-lieu de la région autonome du Tibet, Lhassa, devenant ainsi la première grande chaîne de fast-food occidentale à s'implanter dans la région la plus reculée de Chine.
Les séparatistes tibétains ont condamné l'ouverture de ce restaurant au motif que KFC s'implantait sur un territoire "occupé".
Cependant, l'ouverture de ce restaurant plus d'une décennie après que KFC a commencé à envisager de s'implanter au Tibet reflète le développement économique et social que la région a connu ces dernières années, sur lequel les séparatistes ferment les yeux.
Aujourd'hui, le Tibet jouit d'un environnement commercial solide, ce qui est l'une des principales raisons pour lesquelles KFC a décidé d'y ouvrir un restaurant.
Les données officielles montrent que le Tibet avait attiré des investissements de 57 sociétés étrangères jusqu'à la fin de l'année 2014. L'implantation d'un restaurant KFC contribuera à promouvoir davantage l'ouverture du Tibet au monde extérieur.
L'implantation de KFC sur le marché tibétain montre que cette région autrefois sous-développée et fermée du sud-ouest de la Chine est en train de s'ouvrir, ce qui permettra d'établir des liens avec d'autres régions de Chine, mais aussi d'autres pays.
En outre, l'ouverture d'un KFC à Lhassa satisfait la demande croissante de la population locale de cuisine diversifiée et d'une meilleure qualité de vie.
Les longues files d'attente dans le restaurant le jour de son ouverture et les enfants qui se faisaient prendre en photo devant le magasin montrent la popularité que la chaîne a déjà acquise.
En outre, le tourisme au Tibet est en plein essor, ce qui fait que la demande de fast-food est appelée à augmenter.
Le Tibet a accueilli 20 millions de touristes en 2015, dont 11,79 millions à Lhassa. Les recettes du tourisme ont atteint 4,26 milliards de dollars, soit trois fois plus qu'en 2010.
Par conséquent, l'ouverture d'un restaurant KFC au Tibet aura indubitablement un impact positif sur les plans économique, culturel et social.
Alors, pourquoi les partisans du dalaï-lama ont-ils critiqué l'ouverture d'un restaurant KFC ? La réponse est simple : les séparatistes sont prêts à tout pour séparer le Tibet de sa mère patrie.
Le dalaï-lama, qui prétend être le défenseur universel de la morale alors qu'il était le plus grand propriétaire de serfs dans l'ancien Tibet, n'est pas bien placé pour parler des droits de l'Homme.
Les accusations selon lesquelles Beijing a marginalisé les Tibétains et appauvri la culture tibétaine sont purement et simplement infondées, car le Tibet est sous l'administration directe du gouvernement central chinois depuis la dynastie Yuan au XIIIe siècle et constitue une partie inaliénable de la Chine.
Ces prétendus "groupes de défense des droits de l'Homme" ne reconnaissent pas le développement économique et social fulgurant que le Tibet a connu ces dernières décennies et qui a grandement amélioré les conditions de vie de la population locale, y compris des Tibétains.
Ils refusent également d'admettre que la coexistence de différentes nationalités au Tibet permettra l'émergence d'un nouveau Tibet plus ouvert et tolérant. Ce sont ces caractéristiques importantes qui attirent les entreprises étrangères, y compris KFC.
L'influence politique des séparatistes est donc vouée à s'affaiblir à l'heure où les Tibétains se montrent prêts à accueillir le changement.