Dernière mise à jour à 11h21 le 14/05
Un expert de la Partie continentale de la Chine spécialisé dans les relations à travers le détroit de Taiwan a appelé la nouvelle dirigeante de Taiwan à adopter une position claire sur le Consensus de 1992 prônant le principe d'une seule Chine.
Lors d'une interview accordée à l'Agence de presse Xinhua (Chine Nouvelle), Zhu Weidong, chef-adjoint de l'Institut des études sur Taiwan de l'Académie chinoise des Sciences sociales, a indiqué que la négation du Consensus de 1992 perturberait le statu quo de paix et de stabilité entre les deux rives promis par la nouvelle dirigeante taïwanaise.
Cependant, la dirigeante nouvellement élue a adopté une position floue, espérant s'en sortir à l'aide de la rhétorique et en jouant sur les mots, a noté M. Zhu, ajoutant qu'elle devrait expliquer l'essence du Consensus de 1992.
Nier le consensus rendrait le Parti démocrate progressiste (PDP) responsable du sabotage du statu quo entre les deux rives, a indiqué M. Zhu.
L'adhésion au Consensus de 1992 n'est pas seulement une affaire de principe, mais aussi un signe de "bonne volonté" de la part de la partie continentale, car ce principe a été constant. La partie continentale n'a pas adressé de demandes additionnelles au PDP par rapport à celles faites au Kuomintang (KMT) en 2008.
La partie continentale ne traitera jamais avec un parti ou un dirigeant s'opposant au principe d'une seule Chine et prônant la sécession, a poursuivi M. Zhu.
Désormais, "la balle est dans le camp de la nouvelle dirigeante de Taiwan", a-t-il souligné.