Dernière mise à jour à 08h25 le 13/07
Le tribunal gérant la procédure arbitrale initiée unilatéralement par l'ancien gouvernement des Philippines sur le litige en mer de Chine méridionale a rendu son verdict final mardi, alors que l'opinion mondiale estime que sa décision est nulle et non avenue, le tribunal n'ayant aucune juridiction sur cette affaire.
Dans un communiqué de presse accompagnant le verdict de 479 pages, le tribunal composé de cinq membres a présenté un résumé de ses décisions, qui se range nettement du côté des réclamations déposées par le gouvernement de l'ancien président philippin Benigno S. Aquino III.
La Chine a refusé de participer à la procédure, réitérant que le tribunal n'a aucune juridiction sur cette affaire et les questions qui y sont liées, ces dernières portant essentiellement sur la souveraineté territoriale et les délimitations maritimes.
"Le ministère des Affaires étrangères de la République populaire de Chine déclare solennellement que la sentence est nulle et non avenue et qu'elle n'a aucune force contraignante. La Chine ne l'accepte pas et ne la reconnaît pas non plus", a indiqué le ministère dans un communiqué peu après la publication du verdict.
Plus de 60 pays et organisations internationales, ainsi que plus de 130 groupes et partis politiques étrangers, ont exprimé leur soutien à la position de principe de la Chine, dépassant de loin ceux soutenant les affirmations de l'administration Aquino III et des Etats-Unis. Ces derniers sont largement considérés comme le principal instigateur derrière la procédure arbitrale.