Dernière mise à jour à 14h11 le 22/08
La Chine a lancé mercredi un site Internet sur la mer de Chine méridionale, complété avec des cartes, des articles et des recherches historiques, a annoncé l'Administration nationale des affaires océaniques (ANAO).
Opéré par le Service national des données et informations marines, le site en chinois compte dix sections couvrant les informations de base, les actualités, les archives historiques, le développement et la gestion, des opinions d'experts, le droit et les règlements, un calendrier d'événements importants, des photos et des vidéos, ainsi que des Questions/Réponses.
"La mer de Chine méridionale a attiré une grande attention, mais certaines informations en ligne ne sont pas exactes", a expliqué Zhang Haiwen, responsable de l'ANAO, en charge de la coopération internationale.
"Nous espérons que ce site Internet aidera les Chinois et les étrangers à mieux comprendre cette question et à apprendre la vérité derrière le 'différend' à ce sujet", a-t-il ajouté.
Selon M. Zhang, ce site Internet contient non seulement des cartes et des archives, mais aussi des analyses exclusives et des articles explicatifs sur la base des recherches d'experts et des milliers de cartes.
De nouvelles découvertes, une fois vérifiées, seront publiées sur ce site Internet.
D'après l'ANAO, les informations parues sur ce site Internet doivent d'abord être examinées par un groupe d'experts et rester "complètes, autoritaires, détaillées et exactes".
"Le site Internet a été créé dans l'objectif de divulguer positivement nos politiques, revendications, preuves historiques, bases juridiques et la coopération internationale, tout en servant de moyen fiable permettant aux départements gouvernementaux, groupes de recherche et individus des pays étrangers à apprendre davantage sur la mer de Chine méridionale", a déclaré le porte-parole de l'ANAO, Shi Qingfeng.
Le site Internet possède six noms de domaine, dont www.thesouthchinasea.org et www.china-nanhai.org, pour des raisons d"'unification d'information et de préoccupations sécuritaires", a expliqué l'ANAO.