Dernière mise à jour à 15h16 le 31/08
La presse argentine a mis en avant mardi le rôle de la Chine en tant que président du prochain sommet du G20, alors que le président argentin Mauricio Macri a indiqué que son pays était prêt à collaborer avec les membres du groupe.
Quelques heures avant son départ pour le sommet, M. Macri a confié aux journalistes qu'il participerait à la réunion des 4 et 5 septembre à Hangzhou "avec humilité".
"Je vais leur dire que les Argentins comprennent (...) que notre futur dépend de nous-même et de notre capacité à collaborer. Nous n'allons plus aller à ces réunions pour leur dire que c'est à eux d'agir, mais leur dire avec humilité que nous voulons travailler ensemble avec eux", a-t-il déclaré.
Parallèlement, le quotidien La Nacion a écrit, dans un article intitulé "La Chine occupe de nouveau le devant de la scène", que "le géant asiatique veut relancer le forum et donner un plus grand rôle aux pays émergents".
"Le compte à rebours a commencé : d'ici cinq jours, la Chine accueillera les chefs d'Etat et de gouvernement du G20, une sorte de club international qui représente 85% du PIB mondial, 80% du commerce (mondial) et deux tiers de la population de la planète", indique le quotidien.
Cet article, publié dans la section business du journal, a couvert un séminaire organisé par l'ambassade de Chine en Argentine en collaboration avec le Centre de mise en place des politiques publiques pour l'égalité et la croissance, un groupe de réflexion argentin.
Lors de ce séminaire, dont le thème était "Opportunités et défis pour la coopération Sud-Sud dans le cadre du G20", l'ambassadeur de Chine en Argentine Yang Wanming a mis l'accent sur les thèmes clés du sommet, y compris trouver un nouveau modèle de croissance, concevoir une gouvernance financière globale efficace et promouvoir le développement inclusif, et a souligné le besoin d'un consensus pour faire avancer ces dossiers.
Alors que la réunion des 20 économies les plus importantes du monde vise à résoudre des problèmes tels que la ralentissement économique mondial et l'instabilité du marché financier, le quotidien a indiqué qu'"il est clair que le sommet "est une opportunité exceptionnelle pour la Chine afin de réaffirmer son leadership économique et politique mondial".
La Chine et les économies émergentes latino-américaines telles que l'Argentine, le Brésil et le Mexique "ont des positions similaires à l'égard des dossiers internationaux liés à la gouvernance financière et économique mondiale", a noté l'ambassadeur.
"Nous sommes prêts à renforcer la communication et la coordination des politiques avec les économies émergentes telles que l'Amérique latine dans le cadre du G20, afin d'obtenir le droit à une voix plus importante et un pouvoir institutionnel plus grand, et de donner un nouvel élan (...) à la coopération Sud-Sud", a-t-il poursuivi.
L'Argentine présidera le sommet du G20 en 2018.