"Je veux voir la Chine de mes yeux suisses", indique l'animateur de l'émission "Le Tour d'Oliver en Chine"

"Le Tour d'Oliver en Chine", une courte série documentaire animée par le présentateur suisse Olivier Grandjean, est récemment devenue populaire sur Internet et les médias sociaux. Chaque épisode de cinq minutes raconte avec humour une histoire chinoise, ouvrant une fenêtre aux Francophones du monde pour leur permettre de mieux connaître la Chine.

Dans le premier épisode, le présentateur Olivier Grandjean se rend dans le district de Chongli (nord de la Chine), où auront lieu plusieurs épreuves des Jeux olympiques d'hiver de 2022. "J"ai la grande fierté de présenter la Chine, et je veux voir la Chine de mes yeux suisses", se réjouit M. Grandjean.

A Chongli, il a aperçu un hôtel qui s'appelle "Davos Hôtel". "C'est très intéressant, et c'est exactement ce que je veux trouver", a-t-il dit. Guidé par le professeur chinois de ski Xu Zhongxing, qui a auparavant travaillé en Suisse, il a fait du ski avec des amateurs locaux. Ensuite, il a rendu visite à la famille de Hui Wanbin, un gardien de sécurité d'une piste de ski, montrant sa vie changée par les Jeux olympiques d'hiver. Grâce aux JO et au tourisme organisé par l'administration locale, les revenus de la famille ont été multipliés par dix ces dernières années. M. Grandjean a fait la cuisine et mangé avec les membres de la famille, partageant leur joie.

Par ailleurs, la conférence annuelle 2017 du Forum économique mondial se tiendra à Davos, une célèbre station de ski des Alpes suisses. "Le nom de Chongli peut être traduit par 'préconiser la politesse et la courtoisie', c'est vraiment très suisse", a-t-il indiqué.

Selon lui, le district chinois a commencé à ressembler de plus en plus à Davos. Davos et Chongli possèdent presque la même atmosphère et partagent des similarités sous de nombreux aspects. Il croit que les liens à la neige entre Davos et Chongli, présentés dans cet épisode, pourront trouver un écho auprès des spectateurs en Chine et dans les régions francophones.

Au cours du Forum économique mondial de Davos, "Le Tour d'Oliver en Chine" est diffusé en versions chinoise et française sur la chaîne de télévision internationale luxembourgeoise LUXE.TV, la chaîne française de Radio Chine Internationale, des sites audiovisuels étrangers et des réseaux sociaux. La vidéo vise à approfondir l'amitié et la confiance entre les peuples chinois et suisse, et à renforcer la connaissance des Francophones dans le monde sur la Chine.

La première saison du "Tour d'Oliver en Chine" compte 26 épisodes. Elle a fait ses débuts sur le site Youtube, et a créé des comptes sur Facebook et Twitter pour mener des interactions avec les spectateurs.

Olivier Grandjean est un animateur de télévision bien connu en Suisse et dans les régions francophones. Grâce au documentaire tourné par la Chine et la Suisse "China Time" et à l'émission de jeux sportifs "Intervilles", il est devenu une vedette en Chine. Cette fois-ci, via "Le Tour d'Oliver en Chine", il rend visite à des familles chinoises dans des lieux divers, présentant le travail et la vie quotidienne de Chinois ordinaires.

"La Chine est aujourd'hui un acteur économique, politique et diplomatique majeur dans le monde. La présence du président Xi Jinping au prochain Forum économique de Davos illustre la volonté d'ouverture de la Chine au reste du monde", a constaté M. Grandjean.

La série documentaire "Le Tour d'Oliver en Chine" est tournée sous la surveillance du Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat et produit par l'agence de diffusion China International Communication Center (CICC).

Par rapport à d'autres émissions consacrées au voyage en Chine, "Le Tour d'Oliver en Chine" met non seulement en scène un animateur vedette étranger, mais expose également la "vision chinoise". Les 26 épisodes montrent l'histoire, les coutumes et les paysages chinois et abordent des sujets tels que l'urbanisation, les technologies, l'écologie, l'Internet et l'agriculture, offrant une "carte de visite" chinoise aux spectateurs francophones, a expliqué un responsable de CICC.