Dernière mise à jour à 13h16 le 01/04
La Première ministre norvégienne, Erna Solberg, effectuera une visite officielle en Chine du 7 au 11 avril, à l'invitation de son homologue Li Keqiang, a indiqué Lu Kang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, vendredi à Beijing.
"Nous attachons une grande importance à la visite de Mme Solberg en Chine", a déclaré M. Lu, ajoutant que la Première ministre norvégienne aurait des rencontres et des entretiens avec les dirigeants chinois pour échanger des points de vue sur les relations bilatérales et les questions d'intérêt commun.
La Norvège fait partie des premiers pays occidentaux à avoir reconnu la République populaire de Chine, a rappelé M. Lu, mettant l'accent sur l'amitié traditionnelle et la coopération pragmatique entre la Chine et la Norvège.
Les deux pays ont publié une déclaration en décembre dernier sur la normalisation de leurs relations.
A l'heure actuelle, les relations bilatérales connaissent de nouvelles opportunités, et la visite de Mme Solberg contribuera à renforcer la confiance politique, à élargir la coopération pragmatique et à promouvoir le développement sain et stable des relations bilatérales, a poursuivi le porte-parole.
En réponse à une question pour savoir si la Chine et la Norvège reprendraient leur dialogue au sujet des droits de l'homme, M. Lu a souligné que la Chine ne s'opposait jamais au dialogue et avait depuis longtemps pour position de dialoguer sur les questions des droits de l'homme, sur la base de l'égalité et du respect mutuel, afin de promouvoir la cause internationale des droits de l'homme.
La Chine s'oppose fermement à toute tentative de quelque pays que ce soit de s'ingérer dans les affaires intérieures d'un autre sous couvert des droits de l'homme, a-t-il noté.
Tant que la Chine et la Norvège adhèrent à la base du respect mutuel, il n'y aura aucun obstacle à l'organisation d'un dialogue sur les droits de l'homme, a ajouté le porte-parole.
Selon des informations, la visite de Mme Solberg la semaine prochaine serait l'occasion de reprendre les négociations sur un accord de libre-échange. M. Lu a fait entendre que parvenir à un consensus sur cet accord le plus tôt possible bénéficierait aux entreprises et aux consommateurs des deux pays.