Un haut responsable anti-corruption appelle à une bonne écologie politique avant le congrès du PCC

Wang Qishan, chef de l'organe disciplinaire du Parti communiste chinois (PCC), a appelé les agences locales de lutte contre la corruption à maintenir une bonne écologie politique.

M. Wang, chef de la Commission centrale de contrôle de la discipline (CCCD) du PCC, s'est ainsi exprimé lors d'une tournée d'inspection organisée du 20 au 22 juin dans la province chinoise du Guizhou (sud-ouest).

M. Wang a qualifié les responsables de la supervision de "gardes forestiers" dans la protection de l'écologie politique avant le 19e Congrès national du PCC prévu plus tard cette année.

Lors d'un symposium auquel ont participé des responsables de la lutte anti-corruption, M. Wang a appelé à l'amélioration de la conscience politique et à une mise en oeuvre complète des "quatre intégralités", une stratégie en quatre points visant à construire une société modérément prospère, à approfondir la réforme, à faire progresser l'état de droit et à assurer une gouvernance stricte du Parti.

Les responsables de la lutte anti-corruption doivent prendre des mesures concrètes pour gouverner le Parti en accord avec la réalité locale et exercer une autodiscipline au sein du Parti et dans la gouvernance du PCC, a ajouté M. Wang.

Il a réitéré le rôle de "quelques responsables clés", mettant l'accent sur la sélection et la nomination des cadres, la responsabilité et les plans précoces lors des inspections disciplinaires locales.

M. Wang a également exhorté les autorités locales à combiner la supervision au sein du Parti avec la supervision publique afin de réaliser l'auto-purification et l'auto-réforme, tout en les appelant à recevoir les pétitionnaires en personne.