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La coopération internationale resserre l'étau sur les personnes suspectées de corruption

Xinhua | 16.11.2017 08h28

Avec le développement de la coopération internationale dans la lutte contre la corruption, l'horizon se rétrécit pour les personnes suspectées de corruption.

Au cours de la 20e Rencontre des dirigeants Chine-ASEAN (10+1) qui s'est tenue lundi à Manille, aux Philippines, un communiqué conjoint a été publié entre les deux parties portant sur une coopération anti-corruption efficace et renforcée à tous les niveaux.

Les deux parties ont convenu d'intensifier la coopération et l'assistance dans la prévention et la lutte contre la corruption selon les conventions internationales en vigueur, telles que l'extradition, l'assistance juridique mutuelle, la récupération des biens et la poursuite des responsables corrompus.

Elles se sont également mise d'accord sur la coopération entre les services du renseignement financier accrédités des pays membres de l'ASEAN et de la Chine dans les domaines tels que le recueil, l'analyse et le partage d'informations concernant de potentielles activités de blanchiment d'argent lié à la corruption.

C'est la première fois que la rencontre des dirigeants Chine-ASEAN aboutit à la publication d'un communiqué conjoint sur ce sujet, et le document doit ouvrir un nouveau chapitre des efforts conjoints pour lutter contre la corruption dans la région.

Au cours des 26 années qui se sont écoulées depuis l'établissement du dialogue Chine-ASEAN, les échanges entre les deux parties qu'ils soient commerciaux, financiers, ou qu'ils concernent les peuples, se sont renforcés.

De 1991 à 2016, le volume commercial bilatéral a été multiplié par environ 56, alors que celui des investissements réciproques a été multiplié par 355.

La Chine est le plus grand partenaire commercial de l'ASEAN depuis huit ans, alors que l'ASEAN est le troisième plus grand partenaire commercial de la Chine depuis six ans.

Avec ces échanges fréquents, le risque de corruption transnationale s'accroît, et la coopération anti-corruption entre les deux parties est donc nécessaire.

Selon la Commission centrale de contrôle de la discipline du Parti communiste chinois (PCC), la Chine a signé, à ce jour, quatre mémorandums d'entente sur des dossiers anti-corruption, six traités d'extradition et six traités d'assistance juridique en matière pénale avec les pays membres de l'ASEAN.

Six fugitifs inscrits dans une Notice Rouge d'Interpol, une liste comprenant les 100 fugitifs corrompus les plus recherchés de Chine, sont revenus des pays membres de l'ASEAN depuis la publication de la liste en 2015.

Il est certain que les possibilités, pour les responsables corrompus, d'échapper aux sanctions, seront encore réduites grâce au nouvel accord signé lundi.

Premier document sur la coopération internationale anti-corruption signé par la Chine après le 19e Congrès national du PCC, le communiqué conjoint montre une fois encore l'attitude et la ferme détermination de la Chine à maintenir l'effet dissuasif et répressif de cette lutte pour aboutir finalement à une victoire décisive.

Dans son rapport lu lors du 19e Congrès national du PCC le mois dernier, Xi Jinping s'est engagé sur ce sujet, affirmant que "les corrompus, où qu'ils se cachent, seront poursuivis, arrêtés et traduits en justice".

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Guangqi CUI)
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