Dernière mise à jour à 08h45 le 02/02
Des représentants d'une dizaine de missions auprès des Nations Unies et des responsables d'agences onusiennes ont discuté, mercredi au siège de l'ONU, avec des experts chinois afin de chercher des moyens de faciliter la coopération Sud-Sud.
Le Bureau des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud (UNOSSC) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ont co-organisé mercredi le premier Dialogue des penseurs mondiaux avec le concours du Centre chinois de documentation internationale sur le développement (CIKD).
"La coopération Sud-Sud nous permet de bâtir nos économies en nous appuyant sur l'expérience des autres", a indiqué Sen Gong, vice-président exécutif du CIKD. "Ce réseau de think tanks offre des options nouvelles aux pays qui cherchent à favoriser leur développement tout en préservant leur indépendance".
Le dialogue a été organisé sous l'égide des "Penseurs mondiaux Sud-Sud : la Coalition mondiale des réseaux de think tanks pour l'initiative de coopération Sud-Sud", lancée en 2017 par l'UNOSSC et l'UNDP. Il s'agit d'un effort conjoint destiné à générer des expertises de haute qualité de la part de cercles de réflexion et à offrir une plateforme de recherche sur la coopération Sud-Sud et un partage des connaissances.
Les discussions informelles ont été marquées par des interventions de représentants de pays membres et d'entités de l'ONU, ainsi que de la société civile. Les participants ont convenu de la nécessité de disposer de meilleures plateformes et systèmes pour générer et diffuser les connaissances sur la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire.
Dans son allocution de clôture, Simona Marinescu, directrice du Groupe d'impact sur le développement au PNUD, a souligné l'importance des recherches de haute qualité et a félicitée à cet égard la Chine pour ses engagements envers les échanges de connaissances Sud-Sud.
La création du CIKD avait été annoncée par le président chinois Xi Jinping lors du sommet de l'ONU sur le développement durable organisé en septembre 2015. Il constitue une plateforme permettant à divers pays de faire des recherches et d'avoir des échanges sur les théories et les pratiques en matière de développement pouvant être adaptées à leurs contextes nationaux respectifs.