Dernière mise à jour à 08h47 le 08/02
A la suite du président français Emmanuel Macron et de la Première ministre britannique Theresa May, le roi Willem-Alexander des Pays-Bas s'est rendu mardi en Chine pour sa deuxième visite dans le pays depuis son accession au trône. Ces trois visites en Chine en un mois ont envoyé le message clair que les pays européens ont fait le choix de nouer des relations plus étroites et plus pratiques avec la Chine.
Accompagné de la reine Maxima, le roi rencontrera le président chinois Xi Jinping pour des discussions de haut niveau visant à renforcer la confiance mutuelle et la compréhension réciproque dans des domaines tels que la finance verte et le commerce bilatéral.
Poursuivant sur la lancée de sa première visite en Chine, qui avait eu lieu en 2015, le roi des Pays-Bas tentera d'injecter une nouvelle impulsion dans le développement des relations bilatérales en élevant le niveau de la coopération sino-néerlandaise dans des domaines variés, car les deux parties font face à des défis communs sur la scène mondiale. En ces temps difficiles, le développement des relations sino-européennes soutient non seulement les intérêts des deux pays, mais il exerce aussi un impact profond sur la politique et l'économie mondiales.
La Chine et l'Europe, qui représentent à elles seules 10% de la surface terrestre, un quart de la population mondiale et un tiers du PIB mondial, doivent conjuguer leurs efforts afin de promouvoir l'économie ouverte, de préserver l'autorité et l'efficacité du multilatéralisme et de repousser la menace du protectionnisme.
Les deux parties ont chacune besoin de l'autre, car leur coopération est gagnant-gagnant, contrairement à ce que certains médias suggèrent sur les investissements chinois en Europe.
Les investissements chinois en Europe, qui restent bien faibles par rapport aux investissements européens en Chine, ont aidé à relancer l'économie du continent. Ainsi, la Roumanie, la Lettonie, la Pologne et la République tchèque ont enregistré une forte reprise économique grâce aux investissements chinois dans le cadre de la coopération Chine-PECO (Pays d'Europe centrale et orientale).
Dans les pays membres de l'Union européenne (UE) plus développés, les investissements chinois ont également créé des emplois et remis sur pied des usines en faillite. Ainsi, l'acquisition de Volvo par le fabricant automobile chinois Geely a conduit à une augmentation significative des ventes globales de Volvo, dont la Chine devient le plus grand marché.
De plus, le volume commercial annuel entre la Chine et l'Union européenne s'élève aux environs de 600 milliards de dollars, et les tensions commerciales ne concernent qu'une partie infime de leurs échanges.
Le président chinois Xi Jinping estime que pour faire progresser leurs relations, "la Chine doit mieux connaître l'Europe, et l'Europe doit mieux connaître la Chine". A cet effet, la visite en Chine des dirigeants français, britannique et néerlandais ont servi la compréhension mutuelle entre les deux parties.
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