Dernière mise à jour à 10h47 le 16/02
La Chine a exprimé jeudi sa ferme opposition à la visite du Premier ministre indien Narendra Modi dans une zone contestée, exhortant la partie indienne à ne pas mener des actions qui pourraient compliquer la situation frontalière.
"La position de la Chine au sujet de la frontière sino-indienne est constante et claire", a déclaré Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères en réponse à des informations selon lesquelles M. Modi a visité jeudi le soi-disant Arunachal Pradesh.
"Le gouvernement chinois n'a jamais reconnu le soi-disant Arunachal Pradesh et est fermement opposé à la visite du dirigeant indien dans cette zone contestée", a indiqué M. Geng.
"Nous déposerons des représentations solennelles auprès de la partie indienne", a-t-il indiqué.
Selon lui, la Chine et l'Inde ont atteint un consensus important sur la gestion appropriée des différends, et les deux parties oeuvrent pour résoudre leurs différends territoriaux à travers les négociations et les consultations.
"La partie chinoise exhorte la partie indienne à honorer ses engagements, à adhérer au consensus concerné, à éviter de mener toutes actions pouvant compliquer la situation frontalière", a-t-il fait remarquer.
Il a exhorté l'Inde à chérir l'élan durement gagné du développement des relations bilatérales et à créer des conditions favorables pour les pourparlers frontaliers et le développement des relations bilatérales.
Le soi-disant Arunachal Pradesh a été fondé essentiellement dans trois régions du Tibet, en Chine, à savoir Monyul, Loyul et Tsayul inférieur, qui sont actuellement sous l'occupation illégale de l'Inde. Ces trois régions, situées entre la "ligne McMahon" illégale et la frontière habituelle traditionnelle sino-indienne, ont toujours fait partie du territoire chinois.
En 1914, les colonialistes britanniques ont tracé en secret la "ligne McMahon" illégale pour intégrer à l'Inde ces trois zones susmentionnées du territoire chinois. Aucun des gouvernements chinois successifs n'a reconnu cette ligne.
En février 1987, les autorités indiennes ont déclaré la fondation du soi-disant Arunachal Pradesh.