Dernière mise à jour à 08h23 le 14/05
Le président américain Donald Trump a affirmé dimanche que Washington et Beijing s'efforçaient de faire reprendre ses activités au géant chinois d'équipements de télécommunications ZTE.
Les deux parties "travaillent ensemble pour donner à la grande compagnie chinoise, ZTE, le moyen de reprendre ses activités, vite", a indiqué sur Twitter M. Trump.
Le président américain a ajouté qu'il a demandé au département américain du Commerce "d'y parvenir".
ZTE, un des plus grands fabricants d'équipements de télécommunications du monde, a été contraint à suspendre ses principales activités à l'échelle mondiale après que le département américain du Commerce eut interdit, à la mi-avril, l'exportation par les entreprises américaines des composants électroniques destinés à ZTE pour une durée de sept ans.
Suite à la sanction annoncée par les Etats-Unis, ZTE a déclaré dans un communiqué qu'elle communiquait activement avec toutes les parties concernées afin d'y apporter une solution, soulignant qu'elle attachait une grande importance au respect des règlementations liées au contrôle des exportations.
Le gouvernement et le grand public chinois sont très préoccupés par le sort de la société chinoise, qui a environ 70 000 employés répartis dans le monde.
Lors des négociations économiques et commerciales sino-américaines qui ont eu lieu à Beijing au début du mois de mai, la Chine a déposé des représentations solennelles auprès des Etats-Unis concernant la question de la société ZTE.
Les représentants américains ont indiqué qu'ils accordaient une importance à la position chinoise et qu'ils en rendraient compte au président américain, selon un porte-parole du ministère chinois du Commerce.
La sanction américaine à l'encontre de ZTE devrait également entraîner des pertes considérables chez ses principaux fournisseurs américains, tant pour les revenus que pour les emplois.
En tant que quatrième plus important fournisseur de téléphones portables sur le marché américain, ZTE a déclaré qu'elle soutenait quelque 130 000 emplois high-tech aux Etats-Unis.